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L’une des contraintes majeures au niveau des Pays les moins avancés (PMA), c’est la diversification. C’est en résumé, la justification que donne le Haut représentant des Nations Unies pour les PMA, Gyan Chandra Acharya, de la rencontre de Cotonou. Face aux journalistes, hier, il a expliqué que la réponse à la pauvreté des 900 millions d’habitants qui vivent dans ces pays est de trouver des solutions à ces contraintes. Or, trouver une solution, c’est réfléchir sur la possibilité de renforcer les capacités productives. C’est donc la raison d’être de la conférence ministérielle sur les nouveaux partenariats pour le renforcement des capacités productives des PMA. Gyan Chandra Acharya se réjouit de la forte représentativité du secteur privé. Il estime qu’on ne peut pas parler de renforcement des capacités productives sans parler de sa contribution. Car, à la présente conférence de Cotonou, les thématiques sur l’amélioration des infrastructures, la disponibilité de l’énergie, le développement du secteur agricole et de l’agro-industrie ne peuvent pas être une réalité sans la contribution du secteur privé.
Le Haut représentant des Nations Unies pour les PMA apprécie à sa juste valeur la qualité de l’organisation de la conférence par le Bénin et espère qu’à partir de Cotonou, beaucoup de choses vont changer pour améliorer la productivité des pays les moins avancés et leur intégration dans les échanges internationaux.
Wandji A.
