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Zinsou Merveille à l’état civil,  Yémadja-le messager a été la pièce maitresse du groupe de musique ‘’Apouké’’. Aujourd’hui, après un long silence lié à l’épisode spirituel qui a secoué le groupe dans le temps, il revient timidement au-devant de la scène béninoise sous le pseudonyme de ‘’Space’’. Il a dit ce qu’il pense de la musique dont la journée internationale qui y est consacrée se célèbre encore cette année, demain samedi 21 juin 2014. 

L’Evénement Précis : Vous êtes un potentiel artiste béninois de la musique et demain le monde entier célèbrera cet art. Quelle est votre appréhension de la musique ?

Space : Pour moi, la musique est un esprit que chacun habille à sa manière, c’est tout.

Comment est-ce que vous, vous vivez cet art ?
Il faut dire que depuis que j’ai commencé ma carrière musicale, bientôt quatorze ans, je ne vis que de la musique. Ça m’a fait du bien et m’a fait avancer. J’ai eu du succès, la célébrité et la gloire.

Et s’il était donné à Space de jeter un regard sur l’évolution de la musique  au Bénin, que va-t-il dire ?
Notre façon de faire la musique ici n’est pas aussi différente de ce qui se fait ailleurs, je veux dire à l’étranger. La seule différence se situe au niveau des matériels utilisés. Les Européens ont plus de matériels que nous. Ce qui fait que leur musique est plus raffinée et a plus de qualité que la nôtre.

La musique  est-elle pour vous aussi un héritage ?
Ce qui est sûr, j’ai commencé la musique au collège. C’est vrai que ma mère chantait, mais elle n’était pas aussi connu que ça.

A ceux-là qui veulent entreprendre une carrière musicale, qu’allez-vous leur dire ?

C’est un terrain dangereux parce que, des fois, ça marche bien, tu as le buzz et tu planes. Parfois tu galères. C’est un peu comme un mariage entre un homme et une femme. C’est pour le meilleur et pour le pire. Ils n’ont qu’à s’armer suffisamment avant de se lancer dans la musique.

Propos recueillis par Teddy GANDIGBE