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Il est un ex-international béninois et un des meilleurs buteurs de l’histoire du football du Bénin. Lui, c’est Omar Tchomogo. Appelé à la rescousse après la mise à l’écart du français Manuel Amoros, l’ancien capitaine des Ecureuils, dans une interview, qu’il nous a accordée, parle de ses objectifs à la tête du Onze national.

Première séance avec les Ecureuils en tant qu’entraineur principal. Quelles sont vos impressions ?

Je tiens à rappeler que je ne suis pas le successeur de Manuel Amoros. J’ai juste une mission à accomplir. Car, en tant que bon béninois, quand la nation sollicite mes services, je ne peux pas le refuser. Pour ce qui est de la séance, elle s’est bien passée. J’ai quand même la chance de connaitre pas mal de joueurs de l’effectif. Tout ce qui me reste à faire, c’est d’essayer de mettre mon expérience à contribution pour la réussite de cette expédition.

Avez-vous senti un effet sur les joueurs dès qu’ils ont appris que vous êtes le nouveau patron de l’encadrement ?

C’est un honneur en tant que fils du pays de répondre à l’appel du peuple. Hier, quand le président de la fédération béninoise de football a annoncé la nouvelle, j’ai discuté avec pas mal de joueurs  et même ce matin j’ai continué d’échanger  avec certains. Je l’ai aussi ressenti pendant la séance de cet après-midi. J’ai vu des joueurs motivés, des joueurs engagés et c’est la confiance qu’ils ont en moi que je leur renvoie. De mon côté, j’ai eu la chance de connaître les joueurs. Je vais essayer de mettre mon expérience, mon vécu  en tant que footballeur  et en tant qu’entraîneur et le reste suivra tout doucement.

Est-ce que l’ambiance au sein du groupe a changé ?

Je ne peux pas dire que  l’ambiance a changé puisque ce sont les mêmes joueurs. Peut-être que ma présence auprès d’eux leur donne une motivation supplémentaire.

Quels sont vos objectifs pour le prochain match face aux Aigles ?

Mon objectif, c’est de ne pas aller en balade à Bamako. Le plus important, c’est de ne pas être ridicule et d’obtenir au moins un nul face aux Maliens.

Quels sont les aspects sur lesquels vous avez mis l’accent au cours de cette première séance ?

Je pense que, pour le moment, je ne peux pas encore parler de disposition tactique. Comme c’est la première fois que je travaille avec les joueurs en tant qu’entraîneur principal, j’ai continué le travail abattu avec Manuel Amoros. Je crois bien que ce n’est pas à trois jours d’une rencontre aussi importante qu’il faut compliquer les choses.

De dimanche à aujourd’hui, y a-t-il des joueurs  qui sont forfaits pour la prochaine rencontre ?

Pour le moment non. Je n’ai pas encore échangé avec le staff médical.

Beaucoup pensent qu’Omar n’a pas les aptitudes pour garder une sélection nationale ?

Comme je ne suis pas du genre à beaucoup parler, je préfère éviter les polémiques. Il faut tout simplement que les gens sachent que j’ai un diplôme. Je suis l’un des rares entraîneurs béninois  à avoir le B1 et  + 12. Donc, c’est l’occasion pour certains de connaître le diplôme que j’ai. Pour ceux qui ne le savent pas, j’ai eu la chance de travailler avec des entraîneurs comme Michel Dussuyer, Fortuné Glèlè. Et à Valence, j’ai entraîné le centre de formation.

Entretien réalisé par Anselme HOUENOUKPO