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Discuter et partager les informations sur la coordination et le suivi des activités au niveau de chaque pays, échanger et partager les expériences de la mise en œuvre de l’Initiative. Egalement, s’assurer que la santé sexuelle et reproductive est prise en compte dans les différentes interventions bénéficiant de l’appui Muskoka, définir de nouvelles orientations et formuler des recommandations.

 Ce sont-là les buts visés par l’atelier sur les avancées de la prise en compte de la santé sexuelle et reproductive dans les projets Muskoka. Ouvert le jeudi 15 novembre 2012 au Novotel de Cotonou, la rencontre qui réunit neuf pays a été marquée par la présence de Mme Chantal de Souza Yayi, la Première Dame du Bénin venue soutenir les participants aux travaux.

Très impliquée dans les questions relatives à l’amélioration de la santé de la jeune fille et des femmes, Chantal de Souza Yayi a dit espérer que ces assises permettent aux pays de disposer de stratégies pour que davantage de jeunes filles bénéficient de programmes de santé de la reproduction afin de réduire la mortalité et la morbidité maternelles dans les pays d’Afrique de l’ouest et du centre.

La représentante de l’ambassadeur de la France a, quant à elle, après avoir rappelé les engagements de la France dans le domaine de la santé, souligné que l’initiative Muskoka est un effort supplémentaire de son pays pour l’atteinte des OMD 4, 5 et 6, d’où la nécessité de «montrer rapidement des résultats mesurables en termes de bénéfices pour les populations et non pas seulement avoir des indicateurs de processus».

Pour sa part, Mme Diene Kéïta, la Représentante-résidante de l’Unfpa au Bénin, après avoir félicité le Bénin qui «a bien travaillé», a invité les participants à un partage d’expérience afin que les fonds mis à la disposition des pays par la France dans le cadre de cette initiative soient utilisés de manière efficace et efficiente.

Flore S. NOBIME