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Le triomphe de la vérité

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Réaction de Sébastien Ajavon pdg de cajaf-comon sur l’affaire du redressement fiscal:«Yayi doit protéger les opérateurs économiques»


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Le Pdg Cajaf Comon, Sébastien Ajavon au milieu de ses collaborateurs

Le Président Directeur Général du groupe Cajaf Comon entouré de trois de ses collaborateurs était face aux professionnels des médias vendredi. C’était l’occasion pour Sébastien Ajavon de faire la lumière sur certaines questions le concernant, abordées par le Chef de l’Etat au cours de son entretien radio télévisé du 1er aout dernier. Le redressement fiscal, les supposées fraudes organisées par Cajaf Comon, la crise au sein de la famille du football béninois sont, entre autres, les sujets d’actualité que l’opérateur économique béninois a abordés au cours de sa sortie médiatique.

En réponse à l’accusation du Chef de l’Etat liée à de supposées fraudes fiscales qu’aurait commies son groupe, lors de son débat radio télévisé du 1er aout dernier, Sébastien Ajavon n’a pas mis du temps à clarifier la situation. Pour lui, cette crise est née juste pour le discréditer à l’échelle internationale. Ce qu’il n’entend d’ailleurs pas laisser faire.

 Car, soutient-il, « je suis Président d’un groupe commercial international dont le renom ne lui permet pas de s’afficher dans de sales besognes ». Il a déclaré que son intégrité et sa manière de travailler reposent essentiellement sur le respect des engagements pris envers ses partenaires. Ce qui lui permet, raconte-t-il de faire débarquer à Cotonou par un simple coup de fil un navire à marchandises rien que pour son entreprise.

Un redressement fiscal sans fondement

Très tôt au début de sa déclaration, le président Sébastien Ajavon a abordé la question du redressement fiscal (35 milliards F Cfa) qui fait l’actualité depuis un certain temps. Il part de la genèse de l’affaire pour expliquer qu’en temps normal, son entreprise faisait débarquer au port de Cotonou plus de 1500 conteneurs par mois. Selon ses dires, les marchandises qu’ils contiennent sont régulièrement dédouanées. Mieux, 90% de celles-ci sont réexportées vers le Nigéria.

 Documents à l’appui, le Pdg de Cajaf Comon a exhibé une déclaration de 27 millions F Cfa de marchandises pour laquelle il dit avoir payé 11 millions de F Cfa de frais de dédouanement sans oublier la Tva qui est l’élément à problème. Ainsi, il a expliqué que son entreprise avait adressé une note de réclamation de remboursement de la Tva sur les marchandises qui sont en transit sur le Nigéria puis estimé cette somme à 13 milliards de Francs Cfa qui devraient lui être remboursés dans les trois premiers mois après la réception du courrier.

 Alors, après trois ans d’attente, l’opérateur économique n’a eu selon ses dires, d’autre choix que de confier le dossier à la justice afin d’entrer en possession de ses fonds qu’il juge légitimes au regard de la loi fiscale actuellement en vigueur. Ainsi, les inspecteurs des impôts saisis par la justice se sont dits indignés par sa plainte qui exigeait un dédommagement de 50 milliards de francs Cfa à l’Etat béninois. Ces derniers, selon Sébastien Ajavon, ont par « des alchimies », envoyé un redressement fiscal de 35 milliards à son entreprise.

Pour lui, le problème n’est pas à ce niveau. Car, il ne comprend pas pourquoi ses 13 milliards réclamés ne lui ont pas été payés depuis trois ans et pourquoi les inspecteurs s’étonnent qu’il saisisse la justice. Sébastien Ajavon dit être dans ses droits et estime ne rien devoir à la douane béninoise ni à l’impôt. «Car ma comptabilité fonctionne normalement et s’acquitte de ses droits fiscaux régulièrement », s’est-il justifié. Il s’insurge contre cette manière de faire et a exhorté le Président Boni Yayi à protéger les opérateurs économiques béninois.

« Le Chef de l’Etat a intérêt à protéger les opérateurs économiques béninois »

Confiant de lui et après avoir expliqué la manière dont le redressement fiscal est survenu, le Pdg Cajaf Comon a estimé que le chef de l’Etat a le devoir de protéger ses compatriotes qui renflouent les caisses de l’Etat et qui créent également des emplois à la jeunesse béninoise. Il a donné l’exemple du président français qui protège les intérêts du groupe Bolloré dans tous les pays où il est implanté.

Pour lui, la proximité du Nigéria est un atout pour le Bénin et c’est ce qu’il dit avoir très tôt compris en s’installant à Djeffa afin d’être plus proche de ses clients. Il a convié ses pairs opérateurs économiques à plus de courage et de sérénité. Car, en tant qu’acteur du secteur privé, ils ont le privilège de contribuer au développement du pays.

« Cajaf Comon n’est pas en cessation d’activités malgré la crise »

Sébastien Ajavon a réaffirmé son attachement à son pays pour lequel il dit lutter afin de pérenniser son entreprise. « Je ne suis pas arrivé à cette étape sans mes laborieux employés », a-t-il affirmé. Raison de plus pour qu’il reste au Bénin et préserver leur emploi. Mais à la phase actuelle de la crise, il avoue que la direction du groupe a dû se substituer à l’entreprise Diel qui est un partenaire français pour pouvoir faire ses commandes et ses transactions.

Il a expliqué que la crise a créé la frayeur chez ses fournisseurs et les banques qui sont devenues, selon ses propos, réticents envers son entreprise. Il pense que l’arrangement est simple pour taire la crise et propose à l’administration des impôts de retirer son redressement fiscal de 35 milliards et de lui payer les 13 milliards qu’il réclame depuis 2009.

« Le gouvernement endosse la crise du Football…mais moi, je ne sais pas faire la politique »

Un peu plus loin dans son intervention le président du groupe Cajaf Comon a abordé la crise qui secoue le football béninois depuis des années. Selon lui, la Fifa n’a aucun accord avec l’Etat béninois et la Fédération béninoise de football appartient à l’assemblée générale qui élit ses responsables. Par conséquent, pour lui, la Fifa n’a aucune raison de suspendre le Bénin pour un problème qui concerne la Fbf à l’interne. Il pense également que le gouvernement est le premier responsable de cette crise qui perdure.

Car, selon lui, si les acteurs de la fédération concernés ne sont pas allés à la justice, qu’il n’y aura pas de décision de justice. « Le gouvernement dans un Etat de droit n’est pas habileté à annuler une décision de justice», a expliqué Sébastien Ajavon. Alors, il considère que le gouvernement est le premier responsable de cette crise et invite les uns et les autres à jouer leur partition.

Yannick SOMALON (Coll.)

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1 thoughts on “Réaction de Sébastien Ajavon pdg de cajaf-comon sur l’affaire du redressement fiscal:«Yayi doit protéger les opérateurs économiques»

  1. GBOGBO Gilles

    regardez les éléphants qui se battent. population du Bénin, unissons nous et prions pour le repos des âmes des petites herbes. il y a quand même d’autres questions plus importantes que la bagarre.!!!!!!!!!!!

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