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Le triomphe de la vérité

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Déclaration de Sévérin Adjovi, maire de la commune de Ouidah:« Je souffre pour Patrice Talon et les opérateurs économiques béninois »


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Le maire de la commune de Ouidah, Sévérin Adjovi se désole du traitement réservé aux opérateurs économiques béninois par le régime de Boni Yayi. C’était au cours de l’émission « Zone Franche » d’hier sur Canal 3.

L’environnement des affaires au Bénin est défavorable aux opérateurs économiques nationaux. Cette thèse a été soutenue par Sévérin Adjovi au cours de sa sortie médiatique. En effet, pour lui, le climat des affaires est vicié notamment pour les hommes d’affaires béninois qui font les frais d’une véritable traque. Ainsi, étalant son expérience personnelle, il dresse le constat amer d’un acharnement injustifié contre ces derniers pour freiner leur épanouissement et leur contribution au développement du pays.

 Abordant l’actualité, il se dit ahuri par le sort de l’opérateur économique Patrice Talon dont le bras de fer avec le gouvernement a conduit à s’emparer manu militari de ses intrants à Allada. « Je souffre pour Patrice Talon », dira t-il, à cet effet avant de faire observer que « ce que Ajavon et Patrice Talon vivent, je l’ai vécu avant eux ». Pour Sévérin Adjovi, les difficultés rencontrées par les nationaux pour investir dans leur pays expliquent leur choix de faire fructifier leurs affaires sous d’autres cieux au détriment de leur pays.

Bras de fer avec le préfet Placide Azandé

« Je n’ai aucun problème personnel avec le préfet Placide Azandé », a clarifié le maire Sévérin Adjovi. Son bras de fer avec le préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral, Placide Azandé découle de la prise d’une deuxième réquisition pour l’attribution de parcelles de sa localité sur des bases arbitraires à certains individus. Aussi, condamnant la conduite unilatérale du dossier de lotissement de Pahou, il estime que son opposition aux décisions du préfet se justifie par son souci de préserver les intérêts de ses administrés.

C’est pourquoi, saluant l’initiative du ministre Raphaël Edou pour favoriser un climat de bonne collaboration entre les deux autorités, le maire de Ouidah plaide d’une part pour la reprise de la réquisition du préfet Placide Azandé objet du différend. « Le préfet doit reprendre sa réquisition pour que les populations ne soient pas prises en otage », confie-t-il avant d’ajouter que « nous devons travailler en cohésion » en prônant le renforcement des concertations entre autorité communale et préfectorale.

Les raisons de l’absence à la convention de l’Union fait la Nation

« Je n’ai pas été invité », explique le leader du parti RDL-Vivoten pour justifier son absence à la convention de l’Union fait la Nation (UN). Ainsi, réitérant son appartenance à l’opposition, Sévérin Adjovi se désole de voir les dissensions internes remettre en cause la survie de ce regroupement de partis politiques. « Je suis de l’opposition et je les soutiens », déclare-t-il. Se prononçant sur l’éventualité d’une nomination du président du Parti du renouveau démocratique (PRD) au poste de premier ministre, il se montre réticent. « S’il fait l’erreur de faire une entrée opportuniste au gouvernement, c’est son affaire ». Cette attitude découle, à en croire ses propos, des antécédents tels que la Liste électorale permanente informatisée (Lépi). « La Lépi a été un marché de dupes, c’est une machine qui fabrique les élus qu’on veut », se désole-t-il.

Jean-Claude D. DOSSA

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