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La tournée qu’entreprend le président de l’assemblée nationale et les membres de son bureau dans les départements de l’Atlantique et du Littoral s’est poursuivie vendredi dernier 2 mars 2012. Pour cette deuxième journée, c’est le port autonome de Cotonou qui a accueilli la délégation conduite par le professeur Mathurin Nago. Une occasion pour le président de l’institution parlementaire de proposer sa thérapie pour la réussite du Pvi.
« Il y a trois exigences que l’on doit s’efforcer de respecter : la compétitivité du port, l’accroissement des recettes de l’Etat et enfin la maîtrise des prix des produits de premières nécessités ». C’est la thérapie que propose le président de l’Assemblée Nationale pour la réussite des nouvelles reformes engagées par le gouvernement au niveau du port de Cotonou. En effet, faisant le point de ses échanges avec les autorités portuaires Mathurin Nago a signifié clairement que les reformes doivent se poursuivre, mais que leur réussite doit passer par ses trois exigences parce que selon lui, le port de Cotonou reste et demeure le poumon de l’économie béninoise.
Signalons que Deux temps forts ont marqué cette visite du bureau de l’assemblée nationale dans l’enceinte portuaire. Dans un premier temps, La délégation de parlementaires a eu une séance de travail à la salle de conférence du port avec les autorités portuaires ainsi que les responsables des autres structures intervenant dans le secteur portuaire. A cette occasion, le président Nago a situé le cadre et le but de la visite du bureau de l’institution parlementaire. A sa suite, le président du comité chargé de la gestion des entrées et sorties de camions au port de Cotonou Mama Taïrou a fait une brève présentation sur les nouvelles procédures de gestion des accès des camions au port.
Le directeur commercial et du marketing du port, monsieur Vissiennon Apollinaire à quant à lui fait un bref aperçu sur les nouvelles mesures relatives à l’enlèvement rapide des conteneurs au port. Après cette séance de travail, Mathurin Nago et sa suite ont eu droit à une visite guidée dans les divers compartiments du port. A la fin, le président Mathurin Nago a fait le point de cette visite à la presse.
Hugues E. PATINVOH
Déclaration du président de l’assemblée nationale à la fin de la visite
« Nous voulons dire notre satisfaction. Après ce qu’on a entendu, ce qu’on a vu après notre visite du Port. Il y a un effort certain qui est fait. Le Port évolue, il y a beaucoup de changements. Nous devons féliciter certains acteurs en premier lieu les opérateurs qui fournissent certaines prestations.
Il y a trois exigences que l’ont doit s’efforcer de respecter, c’est la mise en œuvre des reformes en cours. Il y a la compétitivité qu’il faut continuer de garantir c’est-à-dire qu’elle doit être de jour en jour amélioré quelque soit la technologie qui est utilisée parce que le port reste et demeure le poumon de l’économie nationale. Une chose est d’utiliser les nouvelles technologies, si au bout du compte cela remet la compétitivité ce n’est pas la peine.
Deuxième chose il faut assurer l’accroissement des recettes de l’Etat. Si les réformes doivent aboutir à une réduction substantielle des recettes de l’Etat, ce n’est pas bon. C’est une deuxième exigence fondamentale.
La troisième exigence n’est pas moindre. C’est de maitriser le prix des produits de première nécessité. Si les reformes doivent aboutir au renchérissement des prix des produits de première nécessité ce n’est pas la peine. Nous gouvernons alors pourquoi ? Pour le bien être des populations.
Il ne s’agit pas de faire des reformes pour le plaisir. Il faut faire en sorte que le Port garantir la rentabilité des opérations du port. Si les reformes engagées doivent permettre d’atteindre ces objectifs majeures, alors il n’y aura aucun problème. Nous tous nous allons les appuyer et l’Assemblée nationale va appuyer les sociétés qui vont les réformes. Que les usagers comprennent que les réformes ne sont pas pour le pénaliser. Les reformes c’est pour qu’ils continuent à faire leur activité dans certaines conditions plus meilleures.
En ce qui concerne le Pvi et le guichet sont des réformes engagées depuis fort longtemps. Nous ne pouvons que pousser un ouf de soulagement qu’enfin ses réformes sont mises en œuvre. Mais il y a des conditions, faudrait-il que ces réformes soie nt bien mise en œuvre en pensant à ce que nous recherchons. Je suis convaincu que ceux qui ont initié ces réformes depuis longtemps visaient ces exigences citées d’entrée de jeu.
Si nous n’atteignons pas ces objectifs parce qu’il y a des problèmes et chacun apporte sa version, à la télé, à la radio, ce que je pense globalement c’est qu’au niveau du parlement nous apportons notre soutien à ces réformes. Mais il faudrait que ces exigences soient respectées non seulement pour l’Etat mais aussi pour les partenaires privés parce que si le port de Cotonou perd toute sa crédibilité l’Etat va perdre et les sociétés privées aussi vont perdre ».
