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Adoptée depuis janvier 2007, c’est hier, 15 février 2012, que la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance de l’Union Africaine, est finalement entrée en vigueur. Consacrant l’engagement des Etats parties à promouvoir la démocratie, l’État de droit et les droits de l’Homme, cette Charte reconnait la participation populaire par le biais du suffrage universel comme un droit inaliénable des peuples et condamne la prise du pouvoir par des moyens anticonstitutionnels.
Par ailleurs, la Charte en vigueur depuis hier affirme l’engagement des États parties à éliminer toutes les formes de discrimination et promeut les droits des femmes et leur pleine participation aux processus décisionnels et politiques, la protection des minorités et des plus vulnérables, et le respect de la diversité.
Enfin, elle réaffirme l’importance de la lutte contre l’impunité. Saluant ce qu’elle qualifie d’avancée importante qui confirme l’universalité des droits de l’Homme et de l’aspiration à la démocratie, la France s’est dite attachée au rôle moteur de l’Union africaine pour la promotion des droits de l’Homme et des règles démocratiques.
Flore S. NOBIME
