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« Si le pays est en grève tous les jours, l’administration bloquée chaque matin, quand est-ce que le pays sera développé ? », s’énerve un diplomate européen, au cours d’une discussion. A côté de nous Jaques B., un des agents de l’ambassade accréditée au Bénin renchérit : « depuis que je travaille dans des ambassades en Afrique, c’est au Bénin seul que j’assiste à ces types de blocages de l’administration sans que l’Etat ne réagisse ».

Un autre diplomate, ambassadeur d’un pays asiatique, accrédité au Bénin il y a seulement moins de trois mois s’énerve face au sujet et lâche : « c’est vrai qu’on ne doit pas intervenir dans la politique intérieur du pays, mais c’est trop les grèves !! Le pays ne peut pas se développer avec tant de grèves à gauche et à droite tous les jours ».

Plus aucun doute, les chancelleries étrangères accréditées au Bénin sont très remontées contre les travailleurs du Bénin qui font sans limitation des grèves. Comme ces personnalités étrangères qui aident notre pays dans la mobilisation des ressources extérieures pour le développement, ils sont nombreux les étrangers qui n’approuvent pas les arrêts de travail qui s’observent au point où la grève est devenue le premier recours au lieu d’être l’exception en matière de revendications.

Selon d’ailleurs ces diplomates, un pays constamment en grève ne peut jamais avoir le temps de penser à son développement. Comme le remarquent ces étrangers, les pays qui sont émergents travaillent sans relâche et n’ont que l’amour de la patrie. La chine par exemple qui était un pays très pauvre n’a trouvé son salut qu’au travail acharné et bien fait.

 De sorte qu’il est aisé de constater aujourd’hui que le pays de Mao est devenu une puissance mondiale où la grève et l’absence de respect de l’autorité de l’Etat n’ont pas droit de citer. Ces remarques des étrangers doivent pousser tous les intellectuels à la réflexion dans l’approche d’observer au Bénin les mouvement de débrayages.

Wandji A