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Le triomphe de la vérité

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Déclaration de Martin Assogba Président de l’ong Alcrer à propos des réformes de Boni Yayi/« Avec la vigilance de l’Etat, le PVI n’aura que des avantages »


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50ème invité de la rubrique « Sous l’arbre à palabres », Martin Assogba, le président de l’Association de lutte contre le racisme, l’ethnocentrisme et le régionalisme (ALCRER) était hier, jeudi 29 septembre, dans les locaux du quotidien ‘’L’Evénement Précis’’. Invité à échanger à bâtons rompus dans une ambiance détendue, Martin Assogba s’est, deux heures durant, prêté aux questions des journalistes : présidentielle de mars 2011, K.O de Boni Yayi, réformes, cherté de la vie, grèves intempestives, vie privée, etc.

 Connu pour son franc-parler et loquace devant l’Eternel, Martin Assogba ne s’est pas fait prier pour évoquer l’actualité béninoise, une actualité sujette depuis quelques temps à moult soubresauts, dont les derniers en date concernent les réformes entreprises par le Chef de l’Etat et le récent coup de sang de ce dernier contre les douaniers grévistes. A propos des douaniers qui depuis quelques jours occupent le devant de l’actualité béninoise avec leur décision d’aller en grève pour pr

otester contre la loi sur le droit de grève des agents paramilitaires, Martin Assogba, n’a pas la bouche mielleuse. Incisif, il trouve que les douaniers exagèrent et agissent de la sorte de peur de voir leurs intérêts bloqués. Encourageant le Dr Boni Yayi à tenir bon dans sa fermeté vis-à-vis de ce corps décidé à défier son autorité, il exhorte le chef de l’Etat à poursuivre les réformes.

Car, pour celui qui se définit comme un observateur attentif de la vie politique, économique et sociale, Boni Yayi a la volonté de « véritablement booster le développement du pays ». D’où son soutien à un Boni Yayi décidé d’impulser une dynamique nouvelle au Bénin qui selon ses dires, est « malade de notre indiscipline, de notre incivisme».

 Au sujet du Programme de vérification des importations (PVI), l’une des réformes décriées qui n’a pas fini de faire couler encre et salive et continue de faire grincer des dents, Martin Assogba a été clair : bien géré avec la vigilance de l’Etat, le PVI n’aura que des avantages. Balayant du revers de la main une certaine opinion qui rend le PVI responsable de la flambée des prix sur les marchés avec des conséquences dramatiques sur le panier de la ménagère, le président d’ALCRER croit savoir à qui imputer l’inflation.

 Selon lui, c’est à un certain nombre de commerçants cupides ayant maille à partir avec le chef de l’Etat et décidés à créer des problèmes à Boni Yayi qu’il faut imputer cette flambée des prix, et non au PVI qui, a-t-il tenu à préciser, n’a pas encore été mis en service.

Flore S. NOBIME (Coll.)

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