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Le triomphe de la vérité

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Nouvelle rencontre Gouvernement/Syndicats:Les négociations s’enlisent et la satisfaction des revendications quasiment impossible


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Le premier ministre, Irénée Koupaki ...

...et le Sg Pascal Todjinou

Le bras de fer entre le gouvernement et les syndicalistes est très loin de trouver une suite favorable pour le bonheur des travailleurs. Ce vendredi 08 juillet, une nouvelle fois après les deux rendez-vous manqués de la semaine dernière, la commission de conciliation composée de certains ministres et les travailleurs ont durant de longues durées échangées sur la question qui fait objet de polémique. Il s’agit de l’évaluation de l’indice de traitement à 1,25 point, à l’instar des autres agents du ministère des finances avec date d’effet, le 1er janvier 2011.

A cela, vient s’ajouter la question de l’harmonisation des primes dans la fonction publique et la correction des disparités catégorielles dans l’Administration publique. Mais à l’entame de la rencontre, il a été question pour les ministres et les responsables syndicaux de présenter les résultats du comité mixte mis en place après la dernière rencontre organisé le 1er juillet 2011. Les différentes propositions présentées par les syndicalistes a conduit le gouvernement à proposer une autre piste de résolution.

Le gouvernement en montrant sa disponibilité à trouver une fin à cette crise, a décidé continuer les négociations avec les centrales et confédérations syndicales uniquement, tandis que les membres de la Coalition des organisations syndicales de l’administration publique (Cosynap) et ceux de la Fédération des syndicats des travailleurs (Fesyntra-Finances) du ministère des finances sont appelés à se retirer. Ainsi après plus d’une heure de tête-à-tête avec les centrales syndicales, il en ressorts que le gouvernement ne pourra prend en compte la revalorisation du point indiciaire. Sur la question, le 1er ministre a estimé que les propositions des travailleurs seront revues de façon progressive afin qu’un consensus soit enfin trouvée.

 « Un coefficient de 1,25 équivaut à 22 milliards et demi de Fcfa annuellement. Et là nous ne pouvons pas déjà prendre en charge un milliard et demi qui concernent les travailleurs du ministère de l’économie et des finances » a renchérie Pascal Irénée Koupaki. Ainsi en demandant au gouvernement de prendre en charge 22 milliards et demi, le chef de fil de la délégation gouvernemental pense qu’ « il y a quelque chose qui ne va pas ».

 Pour lui, si le gouvernement a déjà de difficultés à incorporer dans le budget, un milliard et demi, ce n’est pas une dépense de 22 milliards et demi qu’il pourra prendre en charge. Cette décision ne sera pas de l’avis des syndicalistes qui ont pris la clé des portes dans une tension de division en leur sein. Désespéré, la Cosynap a retenu la mauvaise volonté du gouvernement à satisfaire les revendications et maintient sa position en reconduisant sa motion de grève du mardi 12 juillet au jeudi 14 juillet 2011 inclus.

 Ces membres comptent se revoir afin de déterminer d’autres moyens de lutte pour que satisfaction soit donner à leurs requêtes. Ainsi, l’objectif de trouver une porte de sortie qui oppose les deux camps ne sera pas une nouvelle fois une réalité. La grève se poursuit.

                                                                                    Duel centrales syndicales/Cosynap

L’ambiance plus ou moins détendue de ce vendredi 08 juillet entre les travailleurs a laissé place à une nuée de mécontentent en leur sein. Les responsables de la Cosynap pensent que la contribution des centrales et confédérations syndicales n’augurent aucun lendemain meilleur à la satisfaction de leur cahier de doléances. Selon certains responsables syndicaux, le conflit est dû à un problème de leadership où les centrales prennent la tête dans les négociations.

En effet, initiatrice de la grève, la Cosynap estime que par cette manière, les centrales syndicales s’opposent à la manifestation de la vérité. Affiliés ou indépendants, les travailleurs réunis au sein de cette coalition déplorent la façon dont les négociations sont conduites et se disent désormais capable de défendre eux-mêmes leurs intérêts. Au nombre des raisons de ce bras de fer qui oppose désormais les syndicalistes, on peut noter le retard que prend les négociations dans leur dénouement.

Emmanuel GBETO

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