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Le triomphe de la vérité

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Enseignement supérieur au Bénin: Docteure Djaoudath Alidou épouse Dramane désormais agrégée en Finances


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(Le duo de familles Dramane-Alidou honore les filles et fils du Borgou-Alibori)

Le verdict du 20ème Concours d’Agrégation de des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion est tombé avec la proclamation officielle des résultats par le Prof. Augustin ANASSE lors de la cérémonie de clôture. Il en ressort que l’une des dignes filles du Bénin, Docteure Djaoudath Alidou épouse Dramane a honoré le Bénin en se hissant sur le podium. Elle est admise avec brio à ce concours en décrochant son agrégation et devient Maître de Conférences, Agrégée de Sciences de Gestion. Classée Vice-major de la promotion 2021 de ce prestigieux concours, Djaoudath Alidou épouse Dramane honore son université de provenance, l’Université de Parakou. Mieux, ce plamées lui confère désormais le statut de première femme agrégée en Finances au Bénin. Ce résultat n’est pas le fruit du hasard, mais la résultante du travail acharné de la lauréate Djaoudath Alidou épouse Dramane qui est la fille du Professeur émérite des Universités nationales du Bénin, Feu Professeur Salifou Alidou (1939-2019) qui a été lui aussi le premier Titulaire d’un Doctorat de Troisième Cycle de l’époque, dans l’Atacora/Donga. Il fut également membre de la Commission du Programme de Corrélation géologique de l’Unesco, doyen de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université d’Abomey-Calavi, Recteur de l’Université d’Abomey-Calavi de 2003 à 2006, et ministre des Enseignements Moyens et Supérieurs de 1988 à 1989, entre autres.
La réussite de Djaoudath Alidou épouse Dramane est la preuve tangible qu’au Bénin, plus précisément dans les départements du Borgou et de l’Alibori, un couple de familles s’illustre au niveau de l’enseignement supérieur de l’Université du Dahomey à l’Université de Parakou en passant par l’Université nationale du Bénin. Il s’agit des familles Dramane et Alidou portées en triomphe par les universitaires Karim Dramane, Salifou Alidou, Gado Dramane et Djaoudath Alidou. En effet, Karim Dramane, Professeur émérite des Universités nationales du Bénin depuis 2009 a été le premier Titulaire d’un Doctorat de Troisième Cycle de l’époque, dans le Borgou/Alibori. Ce diplôme qu’il a décroché en 1970 à Poitiers en France lui a permis d’être parmi les premiers Enseignants de la première Université du Dahomey en 1970, aux côtés de son premier Recteur, Feu Professeur émérite Edouard Adjanohoun, en qualité d’Assistant au Département des Études scientifiques et techniques, qui est la toute première Entité de la nouvelle université. Originaire du département du Borgou, le Professeur Karim Dramane a occupé de nombreuses responsabilités, dont entre autres : premier Directeur de la première École normale supérieure de Porto-Novo (Ens) en 1978, premier Directeur du premier Institut de Langue Arabe et de Culture Islamique (Ilaci) au Bénin en 2003, Vice-Recteur puis Recteur de l’Université nationale du Bénin de 1981 à 1985, ministre de la Culture de la Jeunesse et Sports de 1990 à 1991, ministre de l’Éducation nationale de 1991 à 1996 durant tout le quinquennat du Président Nicéphore Dieudonné Soglo. En 1995, il a été élu Député à l’Assemblée nationale sous la bannière d’un Parti Politique dénommé Alliance pour la Démocratie et le Développement (ADD), qu’il a créé. Son fils, Docteur Gado Dramane a tissé la nouvelle corde au bout de l’ancienne, en devant le premier Titulaire du Doctorat Unique (PhD) de l’Université de Parakou en 2012 et est, depuis 2020, Maître de Conférences des Universités du Cames. Comme pour témoigner que cette famille est la crème du travail acharné, l’épouse de Gado Dramane en la personne de Docteure Djaoudath Alidou est couronnée, ce mercredi 17 novembre 2021, Maître de Conférences, Agrégée de Sciences de Gestion.
Au total, sur 198 candidats, ce sont 77 lauréats, soit 38,89%, qui ont reçu leurs parchemins au terme du 20ème Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion

Les mérites salués
Le SG par intérim de Cames, Prof. Abou NAPON, a félicité les lauréats de ce 20ème Concours d’Agrégation et les invite à contribuer, chacun dans sa spécialité qui est la sienne, à la qualification des ressources humaines de leurs pays.
Pour ce 20ème Concours d’Agrégation de Cames, le Prix «CORIS BANK INTERNATIONAL» a été décerné à Mme Angélique NGAHA de l’Université Alioune DIOP de Bambey au Sénégal. Elle a reçu un chèque d’un montant de 2.000.000f CFA.
Au terme des travaux, le Président du Conseil Consultatif Général de Cames, Prof. Maurice SOSSO considère que la moisson finale reste particulièrement appréciable au regard du palmarès du Concours.
Au cours de la cérémonie de clôture, 17 professeurs ont eu la décoration d’Officiers de l’Ordre International des Palmes Académiques de Cames.
« Si le CAMES n’existait pas, il fallait le créer ». Car en l’espace de 50 ans, des acquis non négligeables ont été engrangés (…). Ces acquis sont perceptibles à travers l’éveil progressif des consciences, la floraison des enseignants de qualité», s’est réjouie Mme Eléonore LADEKAN, ministre de l’enseignement supérieure.
Pour le Ministre d’État, Abdoulaye Bio Tchané, l’existence du concours d’agrégation améliore la qualité de l’enseignement. A l’heure où la politique de nos Etats met l’accent sur l’importance de la pédagogie, il serait paradoxal de se passer d’un concours dont les 03 épreuves sont orales.
«Chers lauréates et lauréats,
Vous avez su convaincre les jurys de vos capacités d’analyse et de votre connaissance en général, le séduire par votre personnalité, votre indépendance d’esprit et votre profondeur de vue. Je ne peux que vous en féliciter. Mais il n’y a pas de mérite qui vienne sans responsabilité. Cette responsabilité, c’est tout d’abord celle de l’enseignant qui, pour reprendre des termes d’un auteur, ne doivent être « ni inaudibles sous prétexte de science, ni inexacts sous prétexte de pédagogie ». C’est surtout celle de femmes et d’hommes pleinement impliqués au service de leur métier, les facultés et écoles en ont bien besoin, au regard de la concurrence globale qui existe à l’heure actuelle en matière de formation. Votre responsabilité, celle d’éduquer et de former les esprits, est immense» , a-t-il conclu.

Edwige Totin

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