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L’ex-secrétaire général de la présidence, Edouard Ouin-Ouro, l’ex-directeur général du Port autonome de Cotonou, Joseph AhanhanzoGlèlè, l’ancien président du Conseil d’administration du port, Isholla Bio Sawé ainsi que monsieur EricHounguè sont lavés de tout soupçon. Ils bénéficient tous d’un non-lieu de la justice béninoise pour absence de charges contre eux dans l’affaire les concernant. Selon des sources généralement bien informées, tous ces inculpés poursuivis pour corruption et trafic d’influence sont ainsi blanchis par la Cour d’appel de Cotonou qui a prononcé un « non lieu » dans l’affaire Port sec de Tori ayant entraîné, à l’époque, leurs limogeages respectifs. Selon des sources judiciaires, cette ordonnance de non-lieu rendue depuis plusieurs semaines, est devenue définitive en l’absence de tout appel du parquet conformément aux dispositions du code pénal. En clair, plus rien ne bloque la prise d’actes pour la jouissance totale de cette décision de justice.
Nécessité d’une réhabilitation
L’ordonnance rendue par cette haute juridiction vient ainsi blanchir définitivement ces derniers des faits de corruption pour lesquels ils sont poursuivis, notamment, dans la gestion du projet de construction et d’exploitation du port sec de Tori, où ils étaient accusés d’avoir perçu des « pots-de-vins » allant de 3 à 10 millions par tête, auprès du promoteur de la société HEMOS CIAT présumée concessionnaire du port sec.
Maintenant qu’ils ont été lavés de tout soupçon de corruption dans cette affaire par l’institution compétence, plusieurs voix plaident déjà pour leur réhabilitation, souhaitant que le gouvernement puisse à nouveau monter au créneau et porter l’information à l’opinion publique nationale et internationale. Le Chef de l’Etat et son gouvernement doivent se saisir de cette décision et envisager la réparation des préjudices de tous ordres causés à ces personnes dans cette affaire. Certaines sources rapportent que c’est parce que le chef de l’Etat n’a pas encore connaissance de cette ordonnance de non-lieu prononcée à leur encontre par la cour d’appel de Cotonou que les victimes de cette affaire continuent de trainer depuis qu’ils bénéficient de cette décision de haute portée pour leur honneur. Il est urgent que les dispositions utiles soient prises pour leur faire jouir des fruits de ce non-lieu qui clôt définitivement cette affaire.
Christian TCHANOU