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Rencontre gouvernement/centrales syndicales: Echec des négociations, les secrétaires généraux maintiennent la grève de 48 heures


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les secrétaires généraux appellent les travailleurs au respect du mouvement de ce jourCinq ministres, en l’occurrence, Eric N’dah de l’Enseignement primaire, Raphaël Edou de l’Environnement, Christian Sossouhounto de l’Urbanisme, Antonin Dossou chargé des politiques publiques et Martial Sounton de la Fonction publique ont rencontré les centrales et confédérations syndicales hier, mardi 14 janvier, dans les locaux du Ministère de la fonction publique. Cette rencontre visait à trouver un terrain d’entente au sujet de la cessation de travail projetée par les cinq centrales et confédérations syndicales. La Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) de Paul Essè Iko, la Centrale des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) de Dieudonné Lokossou, la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb) de Pascal Todjinou, la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) de Noël Chadaré, la Centrale des syndicats du privé et de l’informel du Bénin (Cspib) de Christophe Dovonou et la Fédération des syndicats des travailleurs du Ministère des finances (Fesyntra-Finances) de Laurent Mètongnon étaient représentées. Après environ deux heures de tête-à-tête, les espoirs de sortie de crise se sont davantage éloignés. En conséquence, le mouvement de paralysie générale de l’administration béninoise annoncé pour ce mercredi 15 janvier est maintenu. La seconde semaine de grève est relancée, selon les syndicalistes, en raison des menaces de défalcations sur salaires proférées par le gouvernement suite au respect du mouvement de la première semaine, les mardi 07 et mercredi 08 janvier derniers. A l’origine, les travailleurs exigent le limogeage immédiat du préfet Placide Azandé et du commissaire central de Cotonou, Pierre Agossadou pour violation des libertés démocratiques et syndicales. Ces exigences ont été formulées suite aux affrontements survenus le 27 décembre 2013 et qui ont fait couler le sang des travailleurs dont certains ont été soignés au Centre national hospitalier universitaire de Cotonou.

Emmanuel GBETO

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