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Le triomphe de la vérité

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Après 72 heures de garde à vue: Blaise Ahanhanzo- Glèlè désormais lavé de tout soupçon


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Le ministre de l’environnement, de l’habitat et de l’urbanisme (MEHU) est libre depuis hier de ses mouvements. Après quarante huit de garde à vue dans les locaux de l’OCERTID, Blaise Ahanhanzo a été lavé de tout soupçon par le Procureur de la République, Justin Gbènamèto. En effet, privé de liberté pour avoir été soupçonné d’avoir perçu frauduleusement 2% du montant total de la réalisation des infrastructures du nouveau siège de l’Assemblée nationale à l’instar de son prédécesseur et de certains de ses collaborateurs, Blaise Ahanhanzo-Glèlè a été ainsi blanchi après les enquêtes judiciaires diligentées par les soins du Procureur de la République.

Après avoir été ainsi contraint de séjourner deux jours durant dans les locaux de l’OCERTID pour la mise en lumière de cette scabreuse affaire, Blaise Ahanhanzo-Glèlè échappe au sort de certains mis en cause qui croupissent depuis quelques jours en prison. Or, initiateur de la plainte relative aux malversations enregistrées dans le processus de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale, le ministre de l’environnement était loin de s’imaginer être mis en cause et privé de liberté. Au sein de l’opinion publique, cette libération du ministre après sa détention controversée n’a pas manqué de susciter des interrogations sur les charges réelles qui pesaient sur lui. Il lui a simplement été dit qu’il est libre et que rien ne lui est reproché.

Wandji A.

La procédure de l’humiliation

Tout ça pour ça ? Telle est la question que nombre d’observateurs béninois sont en droit de se poser suite à la libération du ministre de l’environnement après 48 heures de garde à vue dans les locaux de l’OCERTID. En effet, alors qu’il croyait se conformer aux exigences de bonne gouvernance en portant plainte pour contribuer à démasquer les auteurs des détournements de fonds dans le dossier de construction du siège de l’Assemblée nationale, Blaise Ahanhanzo-Glèlè s’est retrouvé pris à son propre piège. Cet état de fait qui se justifierait par les besoins supposés de l’enquête judiciaire n’a pas manqué de susciter de vives interrogations sur l’utilité de cette procédure dont la finalité est la remise en cause de la réputation d’un cadre émérite. Sinon, comment comprendre qu’après avoir passé outre les réserves liées à la fonction ministérielle dont peut se prévaloir le mis en cause, la justice décide de le faire passer pour un vil individu avant de décider de le blanchir sans crier gare. Il importe, au regard de cet antécédent peu reluisant pour la justice, d’œuvrer à éviter de faire de simples soupçons un motif suffisant pour ternir l’image de personnalités dont l’humiliation éclabousse la nation dans son entièreté.

 

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1 thoughts on “Après 72 heures de garde à vue: Blaise Ahanhanzo- Glèlè désormais lavé de tout soupçon

  1. Thomas_Coffi

    Il est tout à fait possible de garder en vue une personne quelle qu’ele soit sur qui pèse des soupçons pour les besoins de l’enquête tout en respectant le principe de présomption d’innocence. Les raisons sont évidentes, multiples et multiformes (empêcher le camouflage de preuves, prévenir la corruption de témoins, mettre le prévenu à l’épreuve de la confrontation….etc…)
    Alors arrêtons de nous indigner…Les intérêts en jeu dépassent les considérations individuelles, tout individu impliqué dans la gestion des intérêts publics court le risque de telles procédures. Rien d’anormal ni de dégradant à cela, s’il en ressort propre, il en ressort grandi aux yeux de l’opinion, point final et trêve de victimisation…

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