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Mise en œuvre du dispositif d’inclusion des jeunes (ProDIJ): 474 bénéficiaires d’Azôli recrutés dès la fin de leur formation


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Après huit mois d’apprentissage, la première cohorte des jeunes bénéficiaires du dispositif Azôli a reçu son parchemin de fin de formation le mercredi 14 février 2024 au palais des congrès à Cotonou. La cérémonie de remise de ce parchemin a été couplée avec la signature officielle de contrat de travail de tous les stagiaires formés avec l’entreprise AdMec-CTIB.

Photo de famille de tous les bénéficiaires avec les autorités

De quoi s’agit-il : Grâce au dispositif Azôli, le Projet d’inclusion des Jeunes (ProDIJ) sort désormais 474 jeunes du chômage et du sous-emploi. Il s’agit des jeunes de la première cohorte de formation, âgés de 18 à 30 ans et ayant un faible niveau d’instruction. Cette cohorte qui a permis de former 474 jeunes dans le domaine des énergies renouvelables, est composée de 85% de filles. Juste à la fin de leur formation, tous les stagiaires ont été recrutés par l’entreprise AdMec-CTIB.

Ce que vous devriez savoir : En effet, Azôli est un dispositif intégré relevant de la composante 1 du Projet d’inclusion des Jeunes (ProDIJ), initié et financé par le gouvernement avec l’appui de la Banque Mondiale. Ce dispositif mis en œuvre par l’ANPE consiste à accroitre l’inclusion économique et à améliorer l’employabilité des jeunes vulnérables. Le dispositif Azôli vise à réduire le chômage et le sous-emploi des jeunes par l’insertion professionnelle dans l’emploi salarié ou dans l’emploi indépendant des peu ou pas instruits. Il prend en compte les jeunes hommes et filles en chômage ou sous-emploi, âgés de 18 à 30 ans et ayant un faible niveau d’instruction. Azôli couvre les secteurs de l’Agriculture ou agrobusiness-Tourisme – Hôtellerie – Restauration, les BTP-Infrastructures Artisanat et industries, l’Economie numérique et les Energies renouvelables.

Entre les lignes : La cérémonie de remise d’attestation a connu la présence du ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi, Modeste Kérékou, du préfet de l’Atlantique, Jean-Claude Codjia, de la représentante du maire de Ouidah, Sabine Fourn, du Directeur de l’ANPE, Urbain Amégbedji, du Directeur Général de AdMec-CTIB, Babacar Bathiery et de bien d’autres personnalités.

Le ministre Modeste Kérékou remet l’attestation à une récipiendaire

Que disent les acteurs : Au nom de la commune de Ouidah, la représentante du maire, Sabine Fourn a exprimé ses sentiments de fierté et de satisfaction. « C’est un acte heureux de voir la commune de Ouidah servir de cadre pour la formation de ces jeunes », a-t-elle fait savoir. Pour le préfet de l’Atlantique, Jean-Claude Codjia, Azôli redonne l’envie de revivre à ces jeunes au chômage ou pas instruits. Il félicite le gouvernement pour sa volonté de changer de paradigme en ce qui concerne l’emploi des jeunes. Tout en se réjouissant de ce projet social, le Directeur de l’ANPE, Urbain Amégbedji a exhorté les bénéficiaires à travailler avec le sérieux qu’il convient pour que dans un an au moment de la sortie de la deuxième cohorte, tous les acteurs ayant contribué à leur formation, se sentent heureux. Mais pour le Directeur Général de AdMec-CTIB, Babacar Bathiery, ces jeunes sont compétents. « Au Bénin, on mise sur la qualité pour que ce qu’on construit soit durable. Tous ces jeunes que vous voyez, ils sont tous bons, techniquement et humainement. Nous sommes fiers de participer à la dynamique en cours », a-t-il martelé avant de conseiller : « le besoin technique est là et réclame de la compétence, de la discipline et de l’engagement ». Pour sa part, le ministre Modeste Kérékou a félicité le Chef de l’Etat qui a eu l’ingénieuse idée de mettre en place ce projet. L’objectif final, a-t-il expliqué, c’est de sortir 25.000 jeunes du chômage. Tout en remerciant le Directeur de AdMec-CTIB pour les avoir formés et recrutés, il a exhorté ces jeunes à travailler avec discipline, loyauté et rigueur à faire grandir l’entreprise pour que ces compétences, soient sollicitées.

Ils ont dit :

Modeste Kérékou, Ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi

« Les jeunes sont intégralement pris en charge »

« Si d’autres entreprises peuvent nous offrir la possibilité de ce genre, nous allons pouvoir atteindre facilement le score de 25.000 emplois disponibles. Pendant leur période de stage/apprentissage, les jeunes sont intégralement pris en charge par le gouvernement à travers l’ANPE et le projet ProDIJ et son dispositif Azôli. Nous sommes conscients que quelques entreprises ne pourront pas les retenir du fait des capacités de stagiaire qu’ils ont eues. Au moins, elles auront permis de renforcer leur capacité et l’employabilité de ces jeunes surtout qu’ici, nous avons à faire à une couche spécifique. C’est des jeunes de 18 à 30 ans peu ou pas instruits. Ça veut dire les déscolarisés précoces du système éducatif ou parfois dans des communes, les jeunes qui n’ont pas du tout eu la chance d’aller à l’école. On peut ne pas avoir un diplôme de l’enseignement classique, mais on peut être formé à un métier et on peut être un bon professionnel de ce métier. Je suis très fier et je suis heureux de cette opportunité que le tandem ProDIJ, Azôli et AdMec nous permet de réaliser et d’assister au début de la carrière professionnelle de ces jeunes ».

Florentine Sahenou, bénéficiaire d’Azôli

« Je peux réparer des lampadaires défectueux »

« Je suis de Lokossa. J’ai connu Azôli par le biais d’un ami. Aujourd’hui, je me sens fière parce que si on me questionne qu’est-ce que tu fais, je peux au moins répondre à cette question par rapport à avant. Je peux réparer des lampadaires défectueux, je peux faire tous travaux qui concernent le système scolaire. D’abord diagnostiquer et ensuite réparer ».

Aimée Bossoukpè, bénéficiaire d’Azôli

« Je suis vraiment heureuse et en joie »

« Je suis de Toffo. J’ai connu Azôli par un Oncle qui m’a informé du dossier à l’ANPE à la mairie de Toffo. Plus tard, ils m’ont appelé pour la composition à Ouidah. Les résultats sont sortis et nous avons démarré avec les formations. Aujourd’hui, nous sommes avec nos attestations, je suis vraiment heureuse et en joie. Je ne peux même pas exprimer ma joie ».

Dénise Ahossi, bénéficiaire d’Azôli

« Je suis ravie d’être certifiée dans ce diplôme »

Je viens de Attiémè. J’ai connu Azôli par mon grand frère. J’ai laissé les bancs en classe de première. Mon grand frère m’a demandé d’aller m’inscrire à l’ANPE pour une formation pour laquelle, ils sont en train de recruter les jeunes. Après quelques mois, j’ai reçu un appel et puis nous avons fait la composition. Le premier jour que la formation a commencé, j’avais eu peur. J’ai téléphoné à mon grand frère que je vais repartir à la maison. Il m’a encouragé de patienter et voilà aujourd’hui, je suis ravie d’être certifiée dans ce diplôme. Avant, je préparais huile rouge quand j’ai laissé les bancs, mais maintenant, je suis avec AdMec. Je vais travailler pour AdMec ».

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