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Diplomatie: Le Bénin engage la normalisation de ses relations avec le Niger


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Le Ministre des Affaires Étrangères, Olushégun Adjadi Bakari

« Il y a un temps pour condamner, un temps pour exiger et un temps pour faire le point et prendre acte ». C’est ce qu’a déclaré le Chef de l’Etat, Patrice Talon dans son discours sur l’état de la nation face aux députés à l’Assemblée nationale le jeudi 21 décembre 2023. Le Chef de l’Etat a justifié la fermeté du Bénin par rapport aux putschistes de Niamey, en soutenant que la « prise de pouvoir par les armes doit être condamnée par tout démocrate convaincu ». « Nous l’avons fait », a dit Patrice Talon. Désormais, sa volonté, c’est de voir se rétablir rapidement les relations entre le Bénin et les pays voisins. C’est pourquoi, il invite les nouvelles autorités de ces pays en transition à donner des gages de dialogue face aux préoccupations légitimes de la CEDEAO  et du Bénin. « Le Bénin n’a jamais voulu ni souhaité que les sanctions imposées par les instances communautaires et internationales aient pour effet de compliquer le quotidien des populations, de leur rendre la vie encore plus difficile. Notre diplomatie n’a pas manqué d’adresser de manière discrète et répétées des messages à ces pays notamment le Niger », note-t-il.  Dans une interview accordée ce mercredi à l’hebdomadaire Jeune Afrique, le ministre béninois des affaires étrangères a indiqué que le Bénin est prêt à dialoguer avec les autorités de fait de Niamey. « Voilà quatre mois que le coup d’État a eu lieu, et quatre mois que nous sommes dans l’impasse. Il nous faut être réalistes, et revoir nos exigences. Le gouvernement du président Bazoum a été renversé, c’est un état de fait. Il nous faut sortir de cette situation, aller de l’avant. Et, pour cela, négocier avec le CNSP [Conseil national de sauvegarde de la patrie] un retour rapide à l’ordre constitutionnel », a affirmé Olushègoun Adjadi Bakari. Plus précis, le chef de la diplomatie béninoise a indiqué que les exigences de la CEDEAO ne sont pas réalisables, « mais nous avons un minimum (d’objectifs) à atteindre : la libération de Mohamed Bazoum, de sa famille et des membres de son gouvernement. C’est un geste fort qui est attendu de la part du CNSP si l’on veut se diriger vers des négociations et, à terme, vers une levée graduelle des sanctions ».

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