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Le triomphe de la vérité

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Annonce d’une intervention militaire au Niger: Voici pourquoi le Bénin s’engage avec la Cedeao


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« On ne peut pas permettre que les armes soient le choix des gouvernants », martèle le Président Talon

A l’instar de la CEDEAO, plusieurs organisations et la Communauté internationale condamnent avec fermeté le coup de force des militaires du CNSP au Niger. Mais, ce durcissement de ton mal aperçu, fait croire à certaines populations, que l’organisation puise ses idées auprès des dirigeants étrangers. La CEDEAO est-elle à la solde de la France, qui empêcherait les pays africains de se développer ?

Ce que vous devriez savoir : Mise en place depuis 1975, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est une organisation composée d’une quinzaine de pays de la sous-région. Il ne s’agit uniquement pas des pays francophones, anciennement colonisés par la France. A titre illustratif, les pays comme le Nigeria et le Ghana sont membres de l’organisation. Et le Nigeria assure la présidence actuellement avec le président, Bola Tinubu. Au regard de cette composition, il est absurde voire infantiliser les pays membres de l’organisation en pensant que la France la dicte ou l’impose les décisions à prendre. Mieux, il est à observer les prises de position des Etats-Unis d’Amérique ou de l’ONU soutenant les mêmes décisions de la CEDEAO. De ce fait, il est tout simplement étonnant d’entendre dans l’argument des manipulateurs de l’opinion que lorsque la France soutient les décisions de la CEDEAO, elle est considérée comme c’est elle qui oriente le jeu. Mais, l’enjeu véritable pour faire face à cette manipulation orchestrée par les pseudos panafricanistes, c’est la bonne gouvernance des pays avec à leur tête des dirigeants visionnaires et ambitieux. En exemple, le Bénin qui a retrouvé ce chemin depuis 2016 où la qualité de la gouvernance s’est considérablement améliorée. Ce qui change l’état du pays de plus en plus positivement.

Pourquoi la CEDEAO est-elle décidée : D’emblée, les décisions prises par les sommets de la CEDEAO sont celles de l’organisation. En imposant des sanctions au Niger, il s’agit, ce faisant, de ne pas laisser l’anarchie s’installer au point de déstabiliser la sous-région entière. Du coup, il est normal que la CEDEAO ne se laisse pas faire. Autrement, les pays entreraient dans un cycle vicieux d’éternellement recommencement sans jamais réussir à améliorer les conditions de vie des populations. Se taire, c’est aussi accepter que cela se répète ailleurs dans d’autres pays demain. Alors, il est accepté que dans les pays déjà en crise, il y ait des contre coups d’Etat. Car, la raison du plus fort du moment, c’est celle de celui qui détient les armes. En tout cas, si la CEDEAO était obligée d’intervenir militairement, il ne s’agirait pas d’engager une guerre contre le peuple nigérien, mais juste d’une action ponctuelle en vue de restaurer la démocratie et la souveraineté du pays.

Pourquoi le Bénin est-il engagé : Il faut comprendre que la position du Bénin est simplement celle de la CEDEAO et de ses pays membres. En tant que membre de l’organisation, le Bénin a intérêt et l’obligation nécessaire à ce que la stabilité règne au Niger. Ce qui justifie clairement son implication. Car, si le Niger devient aussi instable que d’autres pays du Sahel, l’insécurité grandirait plus et les dirigeants seront obligés de consacrer encore plus de ressources pour y faire face. Lesquelles ressources sont nécessaires pour l’amélioration des conditions de vie des populations, la mise en œuvre des projets du PAG. Il ne s’agit donc pas pour le Bénin d’un engagement démesuré.

« On ne peut pas permettre que les armes soient le choix des gouvernants »

Au terme du 2è sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO sur la situation politique au Niger le jeudi 10 août dernier à Abuja, le président Patrice Talon s’est prononcé sur la décision prise à ce sommet. A cette assise, la CEDEAO a ordonné le déploiement de sa force d’attente. « On ne peut pas permettre que les armes soient le choix des gouvernants des pays. En aucune manière, la CEDEAO n’acceptera que les coups d’état deviennent les moyens par lesquels les gouvernants doivent être désignés », a laissé entendre le président Patrice Talon à la fin des travaux. Il a expliqué que si l’organisation se laisse faire, la sous-région va être désintégrée.  Patrice Talon a assuré que la «motivation essentielle des organes de la CEDEAO est de protéger le droit, les  droits de l’homme, la démocratie, la bonne gouvernance pour le développement de nos pays », rappelant que le vote reste le seul chemin  par lequel, le peuple s’exprime. Evoquant les décisions prises pour la libération du président Bazoum et un retour à l’ordre constitutionnel, il a d’abord insisté sur le dialogue prôné par la CEDEAO pour résoudre de façon pacifique cette crise. Mais face au refus des putschistes de négocier, le président béninois a laissé entendre que c’est par « la force que la mauvaise force sera vaincue ». « Après avoir tenté par tous les moyens de négocier avec les putschistes, nous avons décidé que si nous n’avons pas le choix, ce serait par la force que la mauvaise force sera vaincue », a-t-il martelé.

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