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Le triomphe de la vérité

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Recueil de nouvelles: Robert EDJAMIAN sort «L’amant du fantôme» demain et en parle


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L’écrivain béninois Robert EDJAMIAN lance ce samedi 29 juillet 2023 au Chant d’Oiseau à Cotonou un recueil de nouvelles, intitulé, «L’amant du fantôme». Dans un entretien qu’il a accordé au journal L’Evènement Précis, il a  indiqué, que ce quatrième ouvrage qu’il signe,«fait état de la légèreté des mœurs et d’un certain degré de libertinage qui, somme toute, restent et demeurent les conséquences directes de l’hybridation de la civilisation occidentale avec la nôtre… » Plusieurs écrivains et amoureux de livre sont attendus à cette cérémonie de lancement placée sous le haut parrainage  de l’ancien ministre et actuel député  à l’Assemblée Nationale, Lazare Sèhouéto.

Evènement Précis : Vous lancez ce samedi 29 juillet, un   recueil  intitulé « L’amant du fantôme ». Que réserve votre  nouvelle œuvre littéraire au  grand public ?

Robert EDJAMIAN : Elle réserve beaucoup de surprises et de sensations fortes. En effet,« L’amant du fantôme »  est un recueil de nouvelles palpitantes, pas du tout comme les autres.

Le titre paraît  évocateur et énigmatique à la fois. Comment en avez-vous été inspiré ?

Je ne suis pas capable de vous dire exactement comment j’ai été inspiré. Vous savez, presque tout le monde s’est fait conter, au moins une fois dans sa vie, une histoire de fantôme, de quelqu’un qui est déjà mort mais qui serait revenu se confondre aux humains, pour diverses raisons. Alors, je me suis mis à imaginer ce à quoi pouvait ressembler cet au-delà, ce monde parallèle inaccessible aux humains qui sont véritablement limités dans leur capacité de percevoir et de visualiser.

Quel rapport pouvez-vous nous faire entre cet ouvrage et les réalités socio-culturelles du Bénin ?

Je dirais même que cet ouvrage est le reflet parfait de certaines réalités socio-culturelles de chez nous en particulier et de l’Afrique en général. Il suffira de le lire pour s’en rendre compte.

Ce recueil est-il accessible à tous les niveaux d’études ?

Si vous voulez parler de style littéraire et des différents procédés d’écriture, je dirais que ce recueil est accessible à tous les niveaux d’études. J’ai un neveu d’à peine 12 ans qui l’a lu d’un trait. C’est écrit dans un style fluide, à l’instar de tous mes ouvrages d’ailleurs.

Quels enseignements de la vie  peut-on tirer de ce recueil quand on finit de le lire ?

Cet ouvrage fait état delalégèreté des mœurs et d’un certain degré de libertinage qui, somme toute, restent et demeurent les conséquences directes de l’hybridation de la civilisation occidentale avec la nôtre. Cette hybridation favorise malheureusement l’éloignement de la jeunesse africaine de ses propres valeurs socio-culturelles en indiquant clairement qu’une prise de conscience s’avère nécessaire afin de revaloriser notre identité culturelle.

Mr Robert Edjamian est auteur  de plusieurs autres œuvres littéraires déjà révélées au public. Et si on faisait un point au jour d’aujourd’hui ?

«L’amant du fantôme» est mon quatrième ouvrage et mon objectif est de continuer à publier tant que j’en ai les moyens, car une chose est d’écrire et une autre est de pouvoir publier ce que l’on écrit. C’est là où se situent toutes les difficultés.

Enseignant de  formation, vous avez opté depuis quelques années pour la réalisation d’œuvres littéraires. Quelles en sont les motivations ?

Depuis les bancs scolaires, mon principal rêve était de devenir un bon écrivain, celui dont la lecture de ses œuvres ne nécessite pas d’avoir un dictionnaire à côté.Plus tard, voir mes jeunes concitoyens s’éloigner vertigineusement de leurs propres cultures en copiant aveuglément celles des autres et surtout des pays occidentaux, m’a davantage motivé.

Quelle appréciation faites-vous du monde des écrivains béninois et de la qualité des œuvres littéraires dont ils sont signataires ?

Même s’il parait évident que la littérature béninoise est en plein essor, force est de constater que ses acteurs manquent de structures adéquates ; ce qui impacte négativementla qualité de certaines œuvres. Peu d’éditeurs s’entourent d’infrastructures fiables ou d’équipements techniques conséquents.Il y en a heureusement qui font des efforts remarquables. Cela ne veut pas dire que les auteurs n’ont rien à se reprocher. Beaucoup ne tiennent même  pas compte de certaines subtilités de la langue dans laquelle ils écrivent. Et il revient encore à l’éditeur d’avoir une ligne éditoriale rigoureuse pour être capable de rejeter une œuvre quand il la juge médiocre.

A l’heure des technologies nouvelles et des réseaux sociaux  où tout est su à partir d’un seul clic, quel avenir entrevoyez-vous pour les œuvres littéraires du genre  et leurs auteurs ?

Les nouvelles technologies et les réseaux sociaux sont, bien entendu, incontournables de nos jours. C’est un paquet, et dans un paquet, tout n’est pas forcément bien. Il revient à chacun d’y piocher les atouts nécessaires à son épanouissement. Je ne pense pas que les nouvelles technologies de l’information et de la communication puissentêtre un obstacle à l’épanouissement des œuvres littéraires. Au contraire.

Quel message avez-vous à adresser au public en prélude au lancement de votre recueil de nouvelles  ce samedi 29 juillet prochain  au Chant d’Oiseau de Cotonou ?

J’exhorte simplementle public à venir nombreux au Chant d’oiseau de Cotonou demain samedi 29 juillet à 15 heures précises. Ce n’est pas simplement un lancement. C’est plutôt une messe culturelle sous le haut parrainage de l’ancien ministre Lazare SEHOUETO et qui sera animée par l’incontournable Eustache Florent HESSOU.

Propos recueillis par Christian TCHANOU

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