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CPCCAF: La 47ème Assemblée Générale célèbre le partenariat gagnant-gagnant


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Arnauld Akakpo, Président de la CCI-Bénin

De quoi s’agit-il : Dans la ferveur du Palais des Congrès de Cotonou, la 47ème Assemblée Générale de la CPCCAF s’est tenue hier jeudi 11 mai 2023. La Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones (CPCCAF) a poursuivi les travaux de ses congrès lancés mardi. Cette fois, la tenue de cette Assemblée Générale a démarré par une cérémonie d’ouverture qui a eu lieu devant les élus consulaires, le maire de Cotonou, les présidents et représentants des chambres de commerce et d’industrie provenant des 32 pays membres de la CPCCAF, ainsi que des diplomates, les représentants des partenaires techniques et financiers.

Qu’en ont dit les autorités : Dans son discours d’ouverture, le président de la CCI-Bénin, Arnauld Akakpo a indiqué que cette 47ème AG organisée par son institution montre à quel point notre pays tient à mettre le secteur privé au cœur de ses stratégies de développement. Au cours de ces trois jours de travaux de la CPCCAF, la CCI-Bénin a voulu faire de notre pays « le carrefour des opportunités d’investissements et de co-investissement, de partenariats africains et francophones », a-t-il dit. La 47ème assemblée de la CPCCAF marque le cinquantième anniversaire de l’institution qui entend rendre profitable la francophonie économique. Le thème de ces assises de Cotonou est « 50 ans de partenariat africain et francophone ». C’est pourquoi, Arnauld Akakpo indique qu’il y a nécessité d’une analyse prospective des acquis  ainsi que des enjeux et positionnements des institutions consulaires africaines. Pour le président de la CCI-Bénin, il faut inscrire dans les réflexions de l’AG de Cotonou, la prospective sur les 50 prochaines années de la CPCCAF, en la traduisant en programmes d’actions, en pistes d’amélioration et des changements souhaités pour les chambres consulaires. Tour à tour les intervenants à cette cérémonie inaugurale ont appelé à un partenariat gagnant-gagnant entre les entreprises de la zone pour une francophonie économique portée par le secteur privé. Patrick Séguin, président de la Chambre de commerce de Bordeaux-Gironde en France, a souligné qu’il signera avec la CCI-Bénin un partenariat dans le secteur agro-industriel et le numérique, pour des échanges de bonnes pratiques dans les deux sens. « Nous allons plus loin aujourd’hui à travers nos clubs d’entreprises, en proposant des prises de participation croisée dans les entreprises, c’est-à-dire des chefs d’entreprises d’Afrique francophone qui rentrent dans le capital d’entreprises françaises et inversement. C’est comme ça qu’on fera le partenariat gagnant-gagnant », a-t-il dit. Quant à Christophe Eken, président en exercice de la CPCCAF, il a mis l’accent sur les formations et le compagnonnage offerts aux entreprises par son institution, notamment grâce au programme ARCHIPELAGO. « Depuis 50 années, notre vaste réseau œuvre au développement des entreprises africaines et francophones, grâce à l’accompagnement des chambres consulaires et des organisations intermédiaires membres qui proposent des services d’appui de qualité répondant aux besoins de leurs ressortissants », a-t-il affirmé. La force du réseau que constitue la CPCCAF, c’est 8 millions d’entreprises réparties dans 32 pays dont 26 africains. Mais la CPCCAF veut aller plus loin non seulement en renforçant les compétences techniques et managériales des entreprises des pays membres, mais aussi l’insertion professionnelle des jeunes et l’autonomisation des femmes.   Adjara Diouf, représentante de l’Organisation internationale de la Francophonie  a mis l’accent sur la place de cette vaste union dans l’économie mondiale. 275 millions de consommateurs, 16% du PIB mondial,  15% des investissements directs étrangers, les entreprises francophones sont dotées depuis 2014 d’une stratégie  économique élaborée à leur profit par l’institution. Marc Vizy, Ambassadeur de France près le Bénin fera un vif plaidoyer demandant aux chefs d’entreprises françaises d’investir au Bénin. Mais, dira-t-il, les entreprises françaises en Afrique, deviennent au fil du temps, des entreprises franco-africaines. Car elles emploient une main-d’œuvre essentiellement africaine et versent régulièrement leurs impôts. En procédant à l’ouverture des travaux de cette assemblée générale, la ministre du commerce et de l’industrie, Shadiya Assouma a fait l’éloge de « l’extraordinaire transformation de l’économie béninoise » depuis 2016. Mais elle déplore le taux de mortalité élevée des entreprises, surtout dans l’industrie. Cette réalité oblige les chefs d’entreprise à travailler en synergie. « Le partenariat gagnant-gagnant est aujourd’hui le pilier de ce qui nous réunit », a-t-elle admis. Car, selon la ministre, la francophonie ne doit pas être uniquement le partage en commun de la langue française, mais une prédisposition à fusionner nos intelligences pour bâtir un monde économiquement viable et solidaire. La CCI-Bénin a signé des conventions avec les chambres consulaires de Bordeaux-Gironde, du Togo, de Pointe-Noire, de Guinée-Conakry et du Tchad. Pour le président de l’institution, la CPCCAF favorise le réseautage des entreprises et rendre ainsi viable la coopération économique entre les différents Etats francophones.

Entre les lignes : La CPCCAF a été créée le 11 mai 1973 par les présidents Léopold Sédar Senghor du Sénégal, Félix Houphouët-Boigny de Côte-d’Ivoire et Georges Pompidou de France. Elle demeure une institution œuvrant à donner du sens à la Francophonie économique.   

Olivier ALLOCHEME

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