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Le triomphe de la vérité

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Festival «Mon hymne national dans ma langue »: Le Ceg Agbokou ,  champion de la 6ème  édition


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Organisé chaque année par l’Ecole africaine de danses cérémonielles royales (Eadcr), le festival « Mon hymne national dans ma langue » (6e édition), a connu son épilogue, le samedi 08 avril 2023, à la mairie de Cotonou. C’est le Ceg Agbokou qui a décroché la timbale de cette 6e édition, en présence de plusieurs autorités politico-administratives, du promoteur Roberto Ewassadja et du 2e adjoint au maire de Cotonou, Gastien Adjagboni, parrain de l’événement.

Photo de famille des élèves champions du festival

De quoi s’agit-il : Sur les 6 collèges participants à cette compétition en fongbé, c’est le CEG Agbokou de Porto-Novo qui a su émerveiller le public. D’une voix impressionnante et mélodieuse, l’hymne national a été exécuté et la danse de plusieurs musiques traditionnelles. Au terme de leur prestation et de l’évaluation du jury, les représentants du CEG Agbokou ont obtenu la plus forte moyenne de cette finale. Avec leur moyenne de 16,74, ils ont été suivis par le CEG 1 Ouessè-wogoudo avec 15,91, le CEG Godomey avec 15,49, le CEG 2 Ouessè-wogoudo avec 15,41. Les élèves du complexe scolaire Les érudits ont, quant à eux, gagné la 5e place avec 15,25 devant le CEG Les pylônes qui n’a réuni que 14,58 de moyenne.

Que disent les autorités : Selon le promoteur du festival, Roberto Ewassadja, l’objectif est d’amener les populations à maîtriser le contenu de l’hymne national dans leur langue locale respective. « Quand on chante l’hymne national en français, tout le monde n’a pas la quintessence des mots mais en langue nationale, oui », fait-il remarquer tout en indiquant que par le biais dudit festival, l’hymne national est déjà chanté dans 7 langues locales du Bénin. Parrain de l’événement, le deuxième adjoint au maire de la ville de Cotonou, Gastien Adjagboni, a salué cette initiative qui, selon lui, contribue à semer les graines de patriotisme au niveau des tous petits qui portent le flambeau du Bénin pour l’avenir. « Quand vous écoutez les paroles de notre hymne national et qu’on se l’approprie, pour moi c’est un accélérateur de patriotisme. Notre idéal commun est en train de se consolider à travers nos enfants », a-t-affirmé. Pour sa part, le représentant du ministre en charge du tourisme, de la culture et des arts, Blaise Tchetchao a fait savoir que ce concours de chant et danses «mon hymne national dans ma langue», est un événement culturel de grande portée en ce sens qu’«il milite en faveur de la promotion de la langue nationale, de l’éducation à la base et pour une meilleure prise en charge des jeunes en matière de connaissance au Bénin et dans la sous-région de leur hymne national dans leur langue maternelle ou nationale». Le représentant du ministre a salué cette initiative qui, selon lui, participe non seulement à la promotion de la langue nationale mais constitue également une opportunité d’échanges, de promotion de la diversité culturelle et de la valorisation de l’oralité au Bénin. Il a, pour finir, encouragé les participants à révéler leur talent devant le public.

Directeur du CEG Agbokou, Brice Didier Sitondji a exprimé toute sa satisfaction et souhaite la pérennisation de ce festival. «Je suis très content par rapport à la décision du jury. Je sentais déjà les choses venir puisqu’à voir les élèves en situation de répétition je m’étais rassuré de notre victoire», a-t-il laissé entendre. Pour l’encadreur des élèves de Agbokou, René Yomakou, leur vœu s’est réalisé. « A la 4e édition on était 2e et nous avions décidé que le challenge est de prendre la première place », dit-il en remerciant les parents qui ont donné leur accord pour la disponibilité de leurs enfants pour la cause commune. Il a, pour finir, exhorté le gouvernement à installer également les classes culturelles dans le CEG Agbokou de Porto-Novo.

Entre les lignes: Après la remise des attestations, le promoteur a fait savoir que la remise officielle des trophées se fera dans les établissements champions en présence de leurs camarades. Il faut dire que les villes de N’Dali et de Natitingou ont déjà accueilli l’initiative respectivement pour la version Bariba et le Ditamari.

Assise Agossa

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