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Le triomphe de la vérité

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Roger Gbégnonvi à propos de la gouvernance  actuelle: « Au début, je n’étais pas Taloniste. Je vois désormais que le Bénin est révélé »


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Le professeur Roger Gbégnonvi, ancien ministre de la République

L’ancien ministre, professeur Roger Gbégnonvi  s’est prononcé sur la gouvernance actuelle du Bénin par le gouvernement de la Rupture. C’était le samedi 04 juin 2022, sur l’émission ‘’Sans Detour’’ de Radio Sêdohoun  (97.4 FM). Pour lui, « le gouvernement de la rupture fait des efforts pour que nous ne reculions pas ».

Ce qu’il dit sur la lutte contre la corruption : Leprofesseur Roger Gbégnonvi  s’est exprimé sans langue de bois sur la lutte contre la corruption au Bénin. Appréciant la volonté manifeste et la lutte enclenchée depuis 6 ans par le régime en place pour freiner la criminalité financière, il a déclaré que ce que nous espérons est arrivé. Car, dit-il, il n’y ait pas une volonté politique de lutte contre le phénomène. « Il n’y avait pas eu de volonté politique pour lutter contre la corruption. De ce point de vue, tout baigne. Patrice Talon a cette volonté politique de lutter contre la corruption. C’est pour ça qu’il a tout fait pour que la CRIET devienne réglementaire », fait-il remarquer. Suivant ces explications, le gouvernement de la rupture fait des efforts pour que nous ne reculions pas. Puisque, soutient le professeur Roger Gbégnonvi, la lutte contre le favoritisme, l’impunité, la mafia foncière etc. sont au cœur des actions de la gouvernance de Talon. En témoigne cette proposition de mise en place d’une Cour Spéciale des Affaires Foncières. A cet effet, l’invité a fait cas d’une de ses expériences vécues à Ouidah pour justifier le bien-fondé de cette Cour. « Lorsque, je me suis retiré à Ouidah après avoir tout rompu avec Cotonou et l’Université, le Maire de l’époque m’a fait président d’un comité de lotissement. J’y vais et qu’est-ce-que je découvre. Un comité de lotissement, non, c’est pour manger. C’est-à-dire, nous étions un certain nombre. Et moi président, j’aurais pu m’en sortir avec cinq lopins de terres. Les autres, chacun aurait pu s’en sortir avec deux lopins de terres. Et c’est pour ça, ils étaient venus, pas pour régler les problèmes. C’était pour s’enrichir de nouveaux terrains », a fait savoir le professeur Roger Gbégnonvi. L’universitaire rassure qu’il n’a pas joué à ce jeu. Après vingt mois, raconte-t-il, il a déposé une lettre de démission au Maire. « Je n’ai pas fait le moindre progrès sur le terrain parce que le terrain était empoisonné », a-t-il dit.

Toutes les lignes bougent: L’invité parle de la fin du délestage, la disponibilité en eau potable, les travaux d’asphaltage, le développement du tourisme, l’aménagement des côtes de Cotonou et Ouidah, le retour des biens culturels, la réforme du système partisan… « Le président Patrice Talon et son équipe, qu’il ne change pas tous les six mois, font en sorte que les conditions pour que tout baigne, existent. Il veut ouvrir le pays aux touristes. Il travaille pour que le pays soit propre. C’est un Etat responsable qui va nous faire avancer »  se réjouit-il.    « Grace à Talon et sa rupture, la réforme du système partisan est devenue une réalité. On comptait plus de 250 partis. D’où la difficulté des partis qui se disent de l’opposition. Personne n’a empêché personne », note le professeur. Il pense que si les nouvelles conditions dont il reconnait qu’elles sont draconiennes, ne sont pas remplies, il faut se faire député dans l’un des partis et une fois au parlement, dire que ces conditions sont draconiennes. « Au début, je n’étais pas Taloniste. Je vois désormais que le Bénin est révélé. Il a les preuves concrètes. La gouvernance n’est pas parfaite, mais les conditions sont désormais réunies », constate-t-il. Le professeur Roger Gbégnonvi explique que celui qui viendra après Talon est obligé d’aller de l’avant. « L’homme est corruptible et perfectible. Ce pays pendant 60 ans n’a pas été réformé pour une seule fois. Les africains commencent par regarder en sa direction. J’ai 65 d’éveil politique, mais je n’ai jamais vu ce qui se passe », a ajouté l’invité de l’émission. Il poursuit : « quand Talon est venu, j’ai dit le pays ne se révèlera plus jamais. Or j’ai découvert qu’avec lui le pays se relève magnifiquement ».

Pourquoi il veut le canoniser : « Lorsque je dis que Patrice Talon est un modèle et que je le canoniserais si j’étais Pape, c’est pour dire, en matière de gouvernance politique, s’il y a quelqu’un à proposer aux béninois, s’il y a un modèle, c’est le modèle Patrice Talon », souligne le professeur. Et, il n’est pas seul, ajoute-t-il. Il y a Jerry Rawlings, Thomas Sankara et il y a Mendela. Ça fait quatre noirs africains que je propose au jour d’aujourd’hui comme modèle de gouvernance. « J’ai parlé de canonisation du chef de l’Etat Patrice Talon une fois et les béninois n’ont rien compris. Canoniser quelqu’un chez nous autres catholiques, c’est dire voilà ceux-là nous ont montré le bon chemin » affirme Roger Gbégnonvi.

Alban Tchalla

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