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Le triomphe de la vérité

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Débat public sur les mesures du gouvernement face à  la  cherté de la vie: Wadagni apporte de grandes clarifications et rassure les béninois


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Romuald Wadagni, ministre d’Etat chargé de l’économie et des finances

Le ministre d’Etat chargé de l’économie et des finances, Romuald Wadagni était l’un des invités majeurs reçus ce dimanche 03 avril 2022 sur  une émission  télévisée intitulée  Débat public sur la cherté de la vie au. Au cours des discussions, il a expliqué les raisons profondes de la hausse et est revenu sur les mesures prises par le gouvernement pour atténuer et maîtriser la flambée.

Romuald Wadagni,  ministre en charge de l’économie rassure  que le gouvernement a pris toutes les dispositions pour que les bénéficies des mesures soient descendus jusqu’aux consommateurs. Au nombre de ces mesures, il a évoqué les dispositions pour maîtriser les prix de vente, baisser le prix du pouvoir d’achat et réfléchir sur le niveau de dépendance vis-à-vis des importations. Après avoir fait observer qu’il est évident  que nous constatons tous la hausse des prix sur le marché, il a salué les efforts du gouvernement sur la surveillance et le contrôle de l’évolution du marché. Pour lui, l’augmentation des prix est un constat mondial lié au décalage entre la disponibilité de l’offre agricole et la demande pressante. Par exemple, le gouvernement a réussi  le prix de stabilité de sortie d’usine du ciment. « Nous avons maintenu le dialogue avec les acteurs et réussi le prix de stabilité de sortie d’usine », a-t-il indiqué. S’agissant de la variation constatée sur le prix du ciment, il a souligné que le prix du transport qui est à la hausse justifie cela. Il va plus loin en précisant que même avant la crise, le prix de ciment est diffèrent à Cotonou et Malanville. Parlant des hydrocarbures, il a fait remarquer la tension en Ukraine est à l’origine. Mais quelle qu’en soit la situation, le prix de gasoil sera maintenu à 600 FCFA, car c’est le principal carburant utilisé sur les chantiers. Dès le mois de juin 2021, l’Etat a commencé à subventionner à 5 milliards par mois le gasoil. «  0% de d’augmentation au Bénin pendant qu’aux Emirats Arabe-Unie, c’est augmenté à 26 % », s’est-il réjoui  avant de déclarer que « nous essayons de baisser les effets sur les populations ». Romuald Wadagni poursuit en énumérant d’autres options significatives que le gouvernement a réussies pour protéger la population. « Depuis le 16 juin 2021, la lutte contre la sortie incontrôlée a été déclenchée. Puisque des voisins viennent puiser sur nos productions agricoles. Quand bien même, nous avons organisé une grosse campagne de production 2021-2022. Déjà le 31 décembre 2021, les prix ont monté de 15% », a-t-il martelé. La mise à disposition des engrais pour appuyer les producteurs, l’intensification de la campagne agricole de 2023 car celle de 2021-2022 a permis d’avoir 1 million 600 tonnes de maïs, le financement des entreprises, la réduction des impôts et frets sont entre autres, les mesures du gouvernement. « Depuis 2016, nous sommes dans la trajectoire de suppression du prélèvement. Aucun impôt n’a connu une hausse en montant. Le taux de 30% n’a pas changé », a-t-il fait savoir par ailleurs.

Syndicalistes et  société civile  proposent des pistes au gouvernement

Au cours de ce débat public, la partie civile a également fait ses observations. Le Secrétaire général de la Cosi-Bénin Noël Chadaré, a soulevé la question du ciment qui est un produit très important mais qui n’est pas vendu au même prix partout au Bénin. Pour lui, l’application des prix fixés par le gouvernement n’est pas totalement respectée dans les marchés. « Les mesures peinent à être respectées, on constate que le prix du ciment change selon le milieu. On peut faire un effort de solidarité comme pour le prix du pain et d’autres produits qui sont intacts partout », a-t-il proposé. Il exhorte alors au gouvernement d’œuvrer à ce que le prix fixé soit respecté partout au Bénin. Il suggère également de procéder au stockage des produits alimentaires pour éviter une pénurie sur le marché. « Il reste beaucoup de choses à faire. Il faut que le gouvernement trouve les moyens pour stocker.», a-t-il renchéri. A son tour, le président de l’association des consommateurs, Ernest Gbaguidi a rappelé que la flambée des prix des produits sur le marché a commencé au début de la crise sanitaire qui a frappé le Bénin comme d’autres pays. Il propose  également une sensibilisation à l’endroit des producteurs sur les effets néfastes des exportations. « Il faut sensibiliser les producteurs pour qu’ils comprennent les mesures qui ont été prises pour soutenir les consommateurs », a-t-il insisté. Le président de l’association des consommateurs exhorte également le gouvernement à « agir sur la production qui est en cours pour que les produits transformés soient accessibles aux consommateurs ». Ernest Gbaguidi a promis d’user de tous les moyens pour que les mesures prises soient respectées. « Même si c’est 1 f qui est accordé aux consommateurs, notre combat est d’œuvrer pour que cela se sente sur le pouvoir d’achat. A partir du moment où le gouvernement a pris des mesures, il nous revient de veiller à ce qu’elles soient respectées » a laissé entendre Ernest Gbaguidi. Le vice-président de la CONEB Mama Taïrou, présent également sur le plateau préconise  pour sa part que le gouvernement « donne une périodicité du commencement de l’application des prix fixés avant de mettre tout le monde sur le même pied d’ordre ». A son tour, le président du groupement des industries (CCI-Bénin) Mathias Adimou, a félicité le gouvernement pour les mesures prises et exhorté les commerçants à se conformer aux prix nouvellement retenus.

Alban Tchalla

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