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JIF 2022 au Centre Universitaire d’Adjarra: Les étudiantes de la Socio-Anthropologie sensibilisées sur l’entrepreneuriat féminin


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Photo de famille des autorités universitaires avec les étudiants

Les étudiantes en sociologie-Anthropologie du Centre Universitaire d’Adjarra ont célébré en différé ce mercredi 23 mars 2022, la Journée Internationale des droits de la femme (JIF). Outre le Professeur Joseph P. SAHGUI, Vice-doyen FASHS-Adjarra ; le Dr Marius TOTIN, Chef du département Socio-Anthropologie à Adjarra ; le Professeur Viviane HOUNHANOU, Chef du département Anglais à Adjarra ; le Dr Emilia Azalou Tingbé, Enseignante Chercheure en Sociologie Anthropologie à la FASHS Adjarra et le Dr Myriam TIGRI, enseignante chercheure en Socio-Anthropologie ; cette célébration a été rehaussée par la présence de Madame le Doyen de la FASHS, Professeur Monique OUASSA KOUARO.
« Cette journée a été initiée par Madame Emilia Azalou Tingbé, une collègue du département qui fut chef de département de Sociologie-Anthropologie pendant 4 ans. C’est au cours de son premier mandat qu’elle a eu l’idée d’organiser cette journée pour deux raisons fondamentales. » Confie le Vice-doyen, Joseph P. SAHGUI. Abordant les deux raisons qui sous-tendent cette initiative qui est maintenant à sa 5ème édition, il explique : « Premièrement étant sociologue qui travaille sur le genre, la solidarité… elle a jugé nécessaire qu’il y ait une journée de l’étudiante en sociologie-anthropologie à Adjarra, ce qui est une très bonne initiative. La deuxième raison, c’est que nous constatons que toutes les filles étudiantes, une fois arrivée en troisième année, non seulement très peu soutiennent mais 80% deviennent filles-mères. »
Si au plan mondial, la 27ème édition est célébrée sous le thème : « L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable », les organisateurs du Centre Universitaire d’Adjarra l’ont placée sous le thème : « L’entrepreneuriat féminin à l’épreuve de l’égalité genre. » Le choix de ce thème n’est pas anodin. Cherchant à comprendre les raisons qui poussent les filles à se livrer aux hommes dès la deuxième année, Madame Emilia Tingbé Azalou a découvert qu’il y a principalement les difficultés économiques des parents qui sont à la base. Et pour ces filles, la solution c’est de se soustraire de la charge des parents en tombant enceintes d’un monsieur qu’on peut rejoindre afin d’aider ses parents. C’est donc en réponse à cette réalité que le thème de 2022 est choisi. « Pour régler ce problème, nous nous sommes dits qu’il faut sensibiliser les filles sur l’éducation sexuelle. En ce qui concerne le manque de ressources de leurs parents, nous avons choisi de leur présenter un thème sur l’entrepreneuriat féminin pour leur donner les matériaux de base en entrepreneuriat et montrer principalement aux filles qu’on peut être en train de suivre les cours et mener quelques activités économiques. » a détaillé Dr Emilia Tingbé Azalou.
Pour Dr Marius TOTIN, Chef du département Socio-Anthropologie à Adjarra, le thème choisi est étroitement lié à l’ODD N°5 qui renvoie à l’égalité des sexes, à l’autonomisation de toutes les filles et des femmes. Selon ses propos, ce n’est pas une journée de festivités ni de réjouissance, mais plutôt une journée qui fait appel aux rôles et au statut de la femme. « En s’autonomisant économiquement, elles ont le pouvoir de prise de décision. On doit pouvoir montrer à nos jeunes sœurs comment l’entrepreneuriat peut être une porte d’ouverture et de sortie de ce carcan qui rendait tout le temps domestiqué la femme. » a-t-il ajouté.
« La JIF ce n’est pas pour fêter, danser, boire non, c’est pour réfléchir normalement sur leur avenir. La JIF ne s’arrête pas à la fête mais surtout à la contribution de la femme au développement…» a renchéri le Vice-doyen de la FASHS Adjarra, Joseph P. SAUGUI.
Tout en saluant la présence de Madame le Doyen de la FASHS, Professeur Monique OUASSA KOUARO à cette activité, Dr Emilia Tingbé Azalou estime qu’elle sera une source d’inspiration aux jeunes étudiantes qui sauront qu’on peut étudier jusqu’à ce niveau et aller au-delà tout en soutenant économiquement ses parents.

Fidèle KENOU

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