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Célébration de la Journée internationale du souvenir: Abomey abrite une grande conférence-débat sur la traite négrière et son abolition


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Florentin Nangbe, président du comité d’organisation de cette journée

Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition de cette année, il a été initié une conférence-débat sur le thème : « De l’esclavage à la liberté et à la réconciliation ». L’activité va se tenir à Abomey précisément sur l’esplanade palais du Roi Agonglo dénommée Place de la Liberté Me bi vi, ce samedi 22 août 2020. Ladite conférence-débat sera animée par d’éminentes personnalités à savoir Nouréni Tidjani-Serpos, Bellarmin Codo, Brice Sogbossi et Dieudonné Gnammakou. Interrogé, Florentin Nangbe, Enseignant-Chercheur au département de Sociologie-Anthropologie à l’Université d’Abomey-Calavi et président du comité d’organisation de cette journée, a expliqué le bien-fondé de cette initiative. Il ressort de son intervention que la traite transatlantique des esclaves est un phénomène mondial qui a fait près de 15 millions de victimes. De ce fait, il n’est pas un phénomène spécifique au Bénin. « Cela met en interaction, l’Europe, l’Afrique et l’Amérique. Et pour la mémoire de ces victimes, les Nations Unies viennent d’instituer un mémorial au siège de l’Institution à New York qu’on appelle « Arche de Retour ». C’est donc pour inscrire dans la mémoire des peuples, inscrire la tragédie de la traite transatlantique des esclaves dans la mémoire des peuples que le 23 août a été institué par l’Unesco pour que cela soit célébré par tous les Etats et les peuples du monde », a-t-il fait savoir. S’agissant du choix porté sur Abomey pour accueillir cette célébration, il a confié que cette ville a été sélectionnée non seulement parce qu’ayant été la capitale politique du royaume de Danxomè, ayant subi les conséquences d’un rapport de force entre temps pour être impliqué dans ce phénomène de la déportation, mais aussi en tant que peuple de droit de l’homme. A le croire, déjà de 1645 à 1685 sous le Roi Houégbadja, Danxomè a déjà une Constitution dénommée les 41 lois de Houégbédja.

Laurent D. KOSSOUHO

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