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Le triomphe de la vérité

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Le ministre Alain Orounla à propos des 30 ans de la conférence nationale: «Le Président Talon prend sa part en mettant des mots sur les maux»


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Alain Orounla, Ministre de la Communication et de la Poste, Porte-parole du Gouvernement

Pour rester en phase avec la célébration des 30 ans de la conférence nationale, le ministre Alain Orounla a échangé avec les hommes des médias, sur la dernière sortie du Chef de l’Etat, le renforcement des acquis démocratiques sous le Président Patrice Talon. C’était vendredi 21 février dernier lors du deuxième numéro du GFP (Gouvernement Face à la Presse) qui a eu lieu dans la salle de conférence du Ministère des affaires étrangères et de la Coopération. Le GFP est un rendez-vous à l’occasion duquel le porte-parole du gouvernement revient sur tous les sujets de l’actualité nationale au cours du mois.

Dans ses propos liminaires avant les questions des hommes des médias, le ministre Alain Orounla a d’abord évoqué la sortie médiatique du chef de l’Etat, le président Patrice Talon à l’occasion des 30 ans de la conférence nationale des forces vives de la nation. Selon ses explications, « le chef de l’Etat a fait une sortie opportune et pédagogique qui rappelle que, le leadership du Président Talon s’inscrit dans l’enracinement des principes fondamentaux de cette conférence historique ». Il a cependant rappelé que « …depuis le renouveau démocratique, des élections démocratiques ont été organisées et quels que soient les reproches que l’on pourrait adresser au fonctionnement et à la transparence de ces élections, elles ont quand-même abouti plus d’une fois à l’alternance au sommet de l’Etat. Et notre pays a pu connaître trois présidents différents à la tête de l’Etat. Ce qui est très appréciable. Il y en a qui ont organisé et qui l’ont perdu. C’est pour dire que la démocratie fonctionne »
Pour revenir sur l’aspect de la révision de la constitution, le ministre porte-parole du gouvernement a rappelé le constat qui est les béninois sont unanime sur le fait que la constitution issue de cette conférence des forces vives de la nation a manifesté des insuffisances. « …La plupart des acteurs politiques ont admis et reconnu la nécessité de réviser cette constitution du 11 décembre 1990. C’est une preuve évidente que, cette constitution n’était pas parfaite. C’était le premier signe. Le 2e signe, est que les résolutions de la conférence des forces vives de la nation, ont donné un système politique qui dressait le lit à une corruption galopante. Le système politique était conçu de telle façon que les acteurs investissaient dans ce fonds de commerce politique pour se retrouver à des postes de responsabilité et loin de conduire une politique cohérente de développement de la nation, ils se contentaient de confisquer les ressources limitées de notre pays et de les redistribuer à quelques populations qui se croyaient privilégiées cependant que le pays n’avançait pas », a-t-il ajouté.

Le PLM Alédjo et les acquis de la conférence nationale
« On a laissé le PLM, cet espace de démocratie, à la démocratie reptilienne », dira le ministre Alain Orounla revenant sur le lieu qui a abrité la conférence nationale. Dénonçant l’abandon des lieux aux reptiles. « Ça veut dire que ceux qui revendiquent la paternité de cette conférence nationale et qui ont la plume acerbe contre le gouvernement, ne se sont pas penchés sur les symboles même de cette conférence ». Il a ensuite rappelé les projets en cours dans la zone et incluant le PLM Alédjo pour dire qu’avant le Président Talon, aucun chef de l’Etat n’avait songé à valoriser cet endroit qui, à en croire le porte-parole du gouvernement, est laissé à la démocratie reptilienne. Dans le même registre et surtout de la préservation des acquis de la conférence, le ministre a expliqué que « Ceux qui ont été les acteurs et les témoins de cette conférence se sont lancés dans une lutte du pouvoir. Puisque l’une des résolutions de cette conférence, c’était qu’un premier ministre de transition ne devrait pas être candidat à l’élection présidentielle. Résultat final, c’est lui qui a été le premier président de cette démocratie. Ce qui prouve que les prédécesseurs du Président Talon, n’ont pas tiré conséquences des résolutions qu’eux-mêmes ont adoptées », a-t-il regretté avant d’apporter les précisions : « Je dois reconnaitre que sous le Président Patrice Talon, la liberté de mal gérer les ressources de l’Etat sans rendre compte, la liberté de voler l’Etat, la liberté de faire grève en laissant des patients mourir dans les hôpitaux, ont été supprimées. Il faut savoir qu’au Bénin, aucune loi votée ne remet en cause les libertés, il y a eu des réformes dont l’objectif est de moderniser notre démocratie, car au nom de la démocratie plusieurs crimes économiques ont été commis »

De la crédibilité de la démocratie béninoise et le plus apporté par le président Talon
« Les institutions fonctionnent. Les élections que le régime du Président Patrice Talon organise sont à bonne date, les financements de ces élections sont décaissés ». Ce sont là quelques arguments avancé par le ministre porte-parole du gouvernement pour certifier de la crédibilité de la démocratie béninoise. Pour Alain Orounla, le processus électoral en cours en est un exemple palpable. « Le Président de la République a joué sa partition, les formations politiques enregistrées iront toutes aux prochaines élections communales, et l’un des résultats de cette crédibilité c’est que naguère toute le monde se mettait dans la danse pour négocier et renégocier des voix et que aujourd’hui au regard des critères objectifs et transparents posés, il y a certaines formations politiques qui déclarent forfait et qui reconnaissent, qu’ils ne sont plus en crédibilité pour recueillir le suffrage des électeurs. » Et pour confirmer la justesse de la réforme politique du chef de l’Etat, le ministre a insisté sur le nombre de parti politique que compte le Bénin aujourd’hui, comparé à 2016. « Toujours est-il que le Président prend sa part dans l’histoire en ayant le courage de mettre des mots sur les maux et de proposer une thérapie de choc mais qui donne des résultats. Ce n’est pas un monarque c’est un démocrate. »

Yannick SOMALON

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