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Le triomphe de la vérité

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Marginalisation dans la prise en charge de la dialyse: ‘’Dialyse-vie’’ appelle Patrice Talon à secourir les indigents


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Edmond Amoussou, 2e à partir de la gauche plaidant pour les indigents

Le bureau de l’association Dialyse-vie était face à la presse le mercredi 4 décembre à Cotonou. Cette sortie médiatique a visé à attirer l’attention sur le drame que vit une soixantaine de patients exclus de prise en charge depuis le début de l’année 2019. Livrés à eux-mêmes, ces Béninois se retrouvent aujourd’hui dans le couloir de la mort parce que non-agents permanents de l’Etat. En effet, selon Edmond Amoussou, le président de l’association, hormis les agents permanents de l’Etat, aucun nouveau patient arrivé au stade terminal de l’insuffisance rénale n’a été pris en charge depuis janvier 2019. « Aucune prise en charge n’a été délivrée depuis janvier 2019 à ce jour. Seuls les agents permanents de l’Etat en bénéficient pour le moment», a-t-il déploré, déclarant avoir peur pour les autres indigents encore pris en charge. « Nous parlons des nouveaux cas aujourd’hui, mais nous ne savons pas ce que 2020 nous réserve. Si en 2019 on n’a pris en charge que les APE, en 2020 on peut décider de ne plus prendre en charge les autres indigents que nous sommes. C’est pourquoi il est urgent que nous tirions la sonnette d’alarme », a martelé Edmond Amoussou. D’où son plaidoyer à l’endroit du président Patrice Talon et son gouvernement à trouver une solution au problème pour sauver ces Béninois d’une mort certaine, étant donné leur incapacité à se prendre en charge eux-mêmes. « Nous souhaitons que la prise en charge soit effective pour tout Béninois, et que l’association soit impliquée dans les décisions concernant la prise en charge », a-t-il plaidé. « On a perdu beaucoup de Béninois. Il y en a qui sont allés mourir chez eux, il y en a qui sont morts à l’hôpital après un arrêt cardiaque », ont alerté Edmond Amoussou et les membres du bureau de l’association. Selon les statistiques les plus récentes à leur disposition, une soixantaine de personnes sont concernées par cette situation et il urge d’accélérer les choses pour éviter l’hécatombe car la mort frappe. Selon Edmond Amoussou en effet, « cinq personnes sont déjà mortes et on ne saurait dire comment se portent les autres puisqu’elles ne sont pas hospitalisées. Elles sont rentrées chez elles quand on leur a appris qu’il n’y avait pas de prise en charge pour elles ».

Flore S. NOBIME

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