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L’intersyndicale des enseignants des Universités nationales du Bénin (Unb) ne partage pas toujours certaines réformes engagées par le gouvernement dans les universités publiques. Il s’agit du Snes, du Synares, du Synhub, du Secup, du Snecc-Bénin et du SynEc-Una. Elle se fera, une fois encore, entendre par la communauté universitaire et le peuple béninois. C’est dans ce contexte qu’elle projette pour ce mercredi 13 Mars 2019 dans l’amphi de l’ex-Flash à l’Uac, une sortie médiatique. Une conférence de presse par laquelle, elle donnera sa position sur deux sujets importants. Il s’agit pour les six (06) syndicats de partager avec la presse, les exigences des universitaires face à la crise née de la suspension des élections dans les Unb avant de procéder au décryptage des attributions du Conseil national de l’Education (Cne), ancienne et nouvelle formule, à la lumière de la loi 2003-17- portant orientation de l’éducation nationale en République du Bénin. Au sujet du premier point, il faut rappeler que l’intersyndicale n’a jamais cessé d’appeler le gouvernement à la raison. Pour elle, la suspension des élections dans les Universités Nationales du Bénin (Unb) et la nomination en vue des recteurs et autres responsables dans les Unb par le gouvernement est une remise en cause des acquis démocratiques et des libertés académiques obtenus de hautes luttes depuis de nombreuses décennies. L’heure est donc arrivée pour exposer les exigences et sans doute faire des déballages sur le nouveau Cne.
Emmanuel GBETO