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Le Maire Charles Toko et ses collaborateurs échangeant hier avec les responsables de l’entreprise EBOMAF
Les populations de la ville de Parakou sont en colère contre l’entreprise Ebomaf en charge de la construction du lot 1 de l’axe Parakou-Djougou. Elles ont manifesté, hier matin, à Tourou dans le premier arrondissement de la ville, à travers un mouvement d’humeur qui les a conduites à barricader la voie dans les deux sens : aller et retour. Elles exprimaient ainsi leur ras-le-bol face à ce qu’elles ont appelé « indifférence, manque de professionnalisme et mépris » de l’entreprise Ebomaf dans la conduite des travaux engagés sur l’axe en reconstruction. Des travaux jugés « approximatifs et hors normes ». Informé, le Maire de Parakou, Charles Toko, le secrétaire général de la Mairie ainsi que le directeur du cabinet se sont rendus diligemment sur les lieux pour négocier la levée des barrières érigées par les manifestants exaspérés. Après avoir écouté religieusement la motion des portes-paroles des populations, Charles Toko a reconnu la justesse de leurs revendications. Tout en appelant les populations au calme, il a aussi fustigé les « agissements » des responsables de la dite entreprise. Il en était tout furieux : « Je le dis haut et fort, je suis déçu de l’attitude des responsables de Ebomaf, complètement déçu. Et je compatis entièrement à tout ce qu’ils (les manifestants) viennent de dire. Il y a deux sociétés qui travaillent actuellement ici à Parakou, les chinois et Ebomaf. Nous voyons ce que les chinois nous font, ils nous aident dans l’assainissement. Quand on a de petits problèmes, ils nous aident à les résoudre… ». Après avoir promis tenir des séances de travail avec les représentants d’Ebomaf, l’autorité communale a instruit le commissaire central pour sécuriser leur base afin qu’aucun matériel ne sorte jusqu’à nouvel ordre.
