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Reçu par la rédaction de Kandi FM, le lundi 1er mai 2017, Nassirou Bako Arifari, député de la première circonscription électorale, s’est prononcé sur l’actualité politique du pays. Il est d’abord revenu sur son choix concernant le projet de révision de la constitution avant d’apprécier les 12 mois de gestion du président Talon.
C’est un choix de la conférence des présidents, c’est à dire l’ensemble des membres du bureau de l’assemblée, des commissions et des présidents des commissions parlementaires (20 personnes) d’accepter la recevabilité du projet de révision de la constitution. C’est ce qu’a tenté d’expliquer le député de la première circonscription électorale, Nassirou Bako Arifari , reçu sur Kandi FM, le lundi dernier. Puisque rappelle-t-il, c’est au cours de cette conférence des présidents qu’il a été dit de faire en sorte que le consensus que le gouvernement n’a pas réussi à réaliser soit obtenu à l’assemblée nationale. «Par conséquent, nous votons la prise en considération pour pouvoir introduire les amendements et recevoir les personnes ressources de l’extérieur, magistrats, constitutionnalistes, leader d’opinion,, et autres», a-t-il ajouté avant de poursuivre, «il y avait déjà au moins , 12 institutions de la société civile et de la république qui avaient déjà envoyé leurs amendements à l’assemblée nationale. Et nous avons dit après la prise en considération, le dossier de la révision devrait être renvoyé à la session ordinaire de manière à ce que nous puissions organiser les rencontres qu’il fallait, réaliser le consensus et introduire les amendements qu’il fallait». Ainsi, l’honorable, même s’il s’était opposé à certains points de ce projet, dont le mode de désignation des membres de la cour constitutionnelle telle que proposée, la suppression du conseil économique et social, n’avait eu d’autres choix que de voter «oui» pour la recevabilité du projet. Car, pour lui, tout comme certains de ses collègues, il faut d’abord aller aux amendements avant d’arriver au vote réel des 4/5e. Mais malheureusement, il y a eu la minorité de blocage. Et le projet a été rejeté.
« Il y a eu de bonnes choses en un an sous Talon »
Outre ce point, l’honorable Ari Fari Bako est revenu sur les 12 mois de gestion du gouvernement TALON. A ce niveau, il pense que c’est trop tôt de dire qu’on veut faire le bilan de la gestion du président Talon et ses ministres. Mais, il souligne qu’il y a eu de bonnes choses et aussi des choses qui ont été relativement mal faites. Et parlant des bonnes choses, le député de la première circonscription électorale a avancé que le gouvernement a réussi à installer, du point de vue administratif, les 12 chefs-lieux des départements, à nommer les préfets puis les installer sans qu’il n’y ait de protestation, contrairement à ce qui était vécu sous les présidents Kérékou et Yayi Boni. «La loi sur le découpage territorial a été votée sous le président Kérékou. Mais sa mise en œuvre avait toujours posé problème. Avoir réussi à la mettre en œuvre est un acte fort que le président Talon a posé et qu’il faut considérer », a-t-il souligné. Il n’a pas manqué de mettre en exergue la réduction des dépenses publiques engagée par le gouvernement à travers la diminution du nombre de ministères et de de directions sans oublier celle des primes. «Je pense qu’à ce niveau, un pas a été franchi », a laissé entendre le député qui a estimé que « malgré l’orientation libérale du régime, les acquis sociaux du temps du président Yayi ont été maintenus et Les différentes formes de gratuité ont été reconduites d’une manière ou d’une autre ». Toutefois, Il a émis des réserves en ce qui concerne le processus ayant conduit à l’annulation des concours dits frauduleux. «Car, pour moi, il fallait identifier les sources de fraude puisque que tout le monde n’est pas fraudeur dans les concours », a-t-il conclu.
