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Depuis quelques années, la communauté universitaire d’Abomey-Calavi (Uac), en particulier celle de la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash), a été secouée par des problèmes majeurs aux nombres desquels, on peut citer la massification à outrance des effectifs des étudiants des entités avec ses corollaires sur la mission attribuée aux enseignants et autorités administratives, l’insuffisance drastique d’enseignants pour assurer la formation et la recherche, l’insuffisance d’infrastructures et d’équipements, malgré les efforts consentis par le rectorat et le ministère. Dans le but d’apporter des solutions à ces problèmes, d’une part, de se conformer aux exigences du REESAO, d’autre part, le gouvernement a procédé à la scission de la grande Flash en deux (02) entités distinctes : il s’agit de la Faculté des lettres, langues, arts et communication (Fllac) et de la Faculté des sciences humaines et sociales (Fashs). Ainsi, la matinée du jeudi 30 mars 2017, a été consacrée pour le lancement officiel des activités de la Fashs. Devant anciens et nouveaux doyens, chefs de départements, enseignants, personnel administratif, syndicalistes, étudiants des cinq (05) départements qui composent la Fashs, l’actuel Doyen, le Professeur Odile Dossou Guédégbé a présenté les statistiques de la faculté et les deux  (02) piliers stratégiques. A l’en croire, la vie pédagogique et académique de la Fashs est animée par 104 enseignants pour un total de 23.422 étudiants. Ces derniers sont répartis dans cinq (05) départements notamment, le Département de géographie et aménagement du territoire, le Département de sociologie anthropologie, le Département de philosophie, le Département de Psychologie et des sciences de l’Education et le Département d’histoire et  archéologie. Parlant, des piliers stratégiques, la Faculté a adopté son logo et un Plan de travail annuel (Pta). Placées sous le couvert du rectorat, les activités de la Fashs visent selon le Vice-Recteur en charge des affaires académiques, le Professeur Maxime da Cruz, à améliorer la qualité de la formation  des étudiants. « La Fashs permettra une meilleure adaptation au système LMD », s’est-t-il réjoui. Et puisque l’université est un cadre intellectuel qui regorge d’une diversité de pensées et d’opinions, la cérémonie a été marquée par un son de cloche. Il s’agit de la position du Doyen honoraire, le Professeur Honorat Aguessy, sur la scission. Dans son intervention, il a désavoué la précipitation dans la division de la Flash. En solution, l’ancien responsable de l’Unesco appelle à l’organisation d’une rencontre des  anciens et actuels responsables de la Flash et de l’enseignement supérieur pour mieux penser les maux qui minent la formation des apprenants. Rappelons que certains enseignants admis à la retraite et quelques responsables de l’administration ont été récompensés pour la mission accomplie durant leur passage.  Une communication inaugurale présentée par le Professeur Albert Tingbé Azalou a mis fin à la cérémonie. Elle a porté sur le thème intitulé : « Les sciences humaines et sociales au service du développement ».

Emmanuel GBETO