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La famille des pugilistes béninois était en assemblée générale ordinaire, le samedi 28 janvier 2017. Tenues à la salle de conférence du ministère des sports, ces assises ont été l’occasion pour le comité exécutif présidé par Germain Mehinto et les délégués des clubs de boxe, de faire le point des activités après deux ans d’exercice. Au cours de la séance, le président Germain Mehinto a fait remarquer que l’opinion publique et les observateurs avertis estiment que « ça va mal dans la boxe ». Pourtant, il n’a pas manqué de relever les nombreuses prouesses faites par son bureau, notamment la promotion de la boxe amateur, la boxe professionnelle, la formation des entraîneurs et des arbitres. Il a aussi souligné que son bureau a réussi, «malgré les ressources limitées », à organiser les compétitions statutaires internes et à faire participer les Écureuils boxeurs à certaines compétitions internationales. Autant de réalisations qui n’ont pas laissé les congressistes indifférents. Puisque ces derniers ont approuvé le bilan avant de demander au bureau de faire de la promotion de la boxe féminine, leur cheval de bataille, surtout en cette période où l’IBF (international boxing fédération) se bat des pieds et des mains pour que la boxe féminine prenne de l’ampleur. Il faut souligner que ces assises ont connu la présence du ministère des sports représenté par le directeur des sports d’élite adjoint, Amidou Gibigaye qui a souhaité que la famille de la boxe béninoise continue d’être une fédération qui ne connait pas de crises. «Cela permet d’atteindre des objectifs et surtout offre la possibilité de concevoir de programmes cohérents dont la réalisation développe et promeut la discipline», a-t-il dit. Il a par la suite rassuré de la disponibilité du ministère des sports à accompagner toutes les initiatives porteuses de progrès pour un réel renouveau de la boxe.
Anselme HOUENOUKPO
