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L’organisation internationale des migrations (OIM) poursuit son combat contre le trafic illicite des migrants. A cet effet, elle a organisé dans le cadre du projet de renforcement des mécanismes nationaux et régionaux en matière de lutte contre le trafic des migrants au Ghana, au Togo et au Bénin, une formation à l’endroit des responsables ayant en charge la gestion de la frontière bénino-togolaise. Ladite formation dont l’ouverture a eu lieu au Millénium Popo Beach de Grand Popo, le lundi 14 novembre 2016 dernier, se poursuit par des cas pratiques à la frontières bénino-togolaise.  Au cours de la cérémonie d’ouverture de cette initiative qui vise à offrir des rudiments nécessaires aux institutions chargées de gérer les frontières, Nassirou AFAGNON, Chargé de bureau de l’OIM Bénin, a salué la présence effective des participants. Selon lui, cela exprime l’attention toute particulière que les pays ainsi que les diverses institutions accordent à la question de la migration de façon générale et au phénomène de trafic illicite de migrants de façon spécifique. Quant au Directeur adjoint de l’Emigration et de l’Immigration (DEI), le Commissaire Awadida, «le phénomène migratoire est une réalité aujourd’hui qui n’épargne aucun pays. Sa gestion est un processus très complexe qui demande l’implication de divers acteurs ». A l’en croire, le succès de la lutte contre le phénomène du trafic illicite de migrants doit se fonder sur une coopération sans faille entre les services, entités et Etats. Cela participera  à la préservation du bien-être des migrants qui doit être une préoccupation placée au cœur des politiques sectorielles ainsi que nationales. Il a alors salué cette idée de formation de l’OIM avant  de remercier, tout comme Nassirou Afagnon, le gouvernement du CANADA qui appuie financièrement depuis 2011, ces genres d’initiative de l’OIM qui ne cessent de remettre les acteurs au cœur de leurs actions de tous les jours.

Anselme HOUENOUKPO