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La résolution du déficit énergétique, principal source des délestages au Bénin, ne sera qu’une question de temps pour les béninois. Le gouvernement béninois a, en effet,  annoncé le vendredi 04 novembre dernier, à l’issue de son dernier conseil des ministres, l’octroi de 150 milliards 67 millions FCFA par Eximbank de Chine au Bénin pour l’aménagement du barrage hydroélectrique d’Adjarala, conformément à la politique énergétique définie par les gouvernements du Togo et du Bénin. Il est important de rappeler que l’aménagement du Barrage hydro électrique d’Adjarala est un vieux projet qui traine entre les deux gouvernements depuis au moins une vingtaine d’années. D’une capacité de 147 Méga Watts, le coût global de construction de cet ouvrage commun au Togo et au Bénin est de 300 milliards 135 millions FCFA. Selon le compte rendu fait par le ministre d’Etat, secrétaire général à la Présidence, Pascal Irénée Koupaki, le financement de ce projet est imputé pour moitié à chaque pays. « Dans ce cadre, Eximbank de Chine a octroyé au Bénin, un prêt concessionnel et un crédit acheteur privilégié à taux préférentiel. Le montant de ces deux accords en faveur du Bénin s’élève à 150 milliards 67 millions FCFA  » a-t-il précisé. Ce qui signifie que le Bénin à travers cet accord de prêt boucle sa part de financement et n’attend que le même pas soit fait du côté du gouvernement du Togo afin que la réalisation de ce projet devienne une réalité au grand bonheur des deux peuples. Certes, si le gouvernement de la rupture réussit à faire cette prouesse avec la coopération chinoise, il reste que l’Assemblée Nationale, dans son rôle donne au gouvernement l’autorisation de ratification de ces deux accords  afin de lui permettre  de poursuivre ses efforts pour davantage de sécurité énergétique au Bénin. Il revient de constater que longtemps annoncé par  le régime défunt du Président Boni Yayi, l’aménagement du barrage hydroélectrique d’Adjarala, sera une réalité à l’ère du « Nouveau Départ ». C’est du moins l’espoir que nourrissent les béninois depuis l’annonce du gouvernement. Les regards sont donc tournés vers l’Assemblée Nationale où l’accord de prêt a été transmis pour autorisation de ratification.  Rappelons que le projet de construction du barrage hydroélectrique d’Adjarala (sur le fleuve Mono) a été initié, il y une trentaine d’années par le Bénin et Togo dans le cadre de leur coopération pour compenser le déficit énergétique que connaissent les deux pays. Mais selon une étude d’impact, ce projet  comporterait un certain nombre de risques écologiques. Certainement que les études appropriées ont été faites sur le projet avant le bouclage du financement.

 Yannick SOMALON