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Le triomphe de la vérité

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Insécurité, grogne interne et autres incompréhensions: Profond malaise à la police nationale


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La police nationale  ne vit pas ses meilleurs jours en ce moment. Le constat est amer tant dans ses prestations que dans son fonctionnement de  ces dernières semaines. En plus des braquages qui se multiplient et qui se diversifient sur toute l’étendue du territoire national, face à des forces de sécurité publique visiblement impuissantes, d’autres  gros soucis rendent le climat davantage tendu  à l’interne. A peine, de nouvelles mutations ont été opérées et rendues publique qu’elles ont été automatiquement suspendues. Tout laisse croire que les réflexions autour de ces mutations n’ont pas été suffisamment nourries.  Le Bureau exécutif du  Syndicat national de la police ( Synapolice) s’est hâté, il y a peu, de calmer la troupe qui se préparait à réagir avec force. Des contacts ont été  multipliés avec les autorités au plus haut niveau du ministère pour en aboutir à la suspension desdites mutations faites tant à la police qu’à la gendarmerie, sans avoir pris en compte les dispositions relatives à la nouvelle carte sécuritaire du pays. Les zones de compétence des deux corps n’y ont également pas été bien précisées. Travail à reprendre  à zéro donc.

Mais la colère reste vive, selon des sources internes à la police nationale, en ceci qu’aujourd’hui, des gendarmes sont  déployés sur leur terrain d’action. Allusion à  la récente mesure prise par le gouvernement qui a décidé de mettre  à disposition du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, la gendarmerie nationale,  une entité de l’armée béninoise ; cela, pour renforcer les moyens d’actions contre la pègre locale. Mais  c’est sans compter avec la désapprobation de plusieurs éléments de la police qui se sentiraient ainsi disqualifiés pour assumer une tâche qui leur est dévolue.

La décision prise au dernier conseil des ministres, relative à la gestion des fonds mis à la disposition des fonds mis à la disposition du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, ne manque pas non plus de dévoiler  le malaise qui gagne la maison police. Selon le  compte rendu fait par le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence, Pascal Koupaki,  « Il a  été malheureusement constaté qu’une partie des fonds de sécurité mis à la disposition du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, chaque trimestre, est détournée et n’est pas utilisée pour les affectations prévues. Une partie de ces fonds est repartie entre les membres du personnel du ministère. » Et d’annoncer que « face à la gravité de cet acte, le conseil a instruit tous les ministres à mettre fin à l’octroi de prime non réglementaire et le conseil, de réaffirmer sa ferme volonté de restaurer la meilleure gouvernance dans tous les secteurs de l’administration publique. ». Cette mesure fait suite sans doute au mouvement d’humeur observé lundi dernier par le personnel civil du ministère de l’intérieur,  pour exiger  des condition optimales de travail, non , sans évoquer avec force vigueur,  la fameuse question des primes internes.

Du reste, l’ambiance actuelle au sein de la police nationale  est préoccupante. Et cela encore plus, lorsque le Directeur général de cette structure, Idrissou Moukaila préfère curieusement s’offrir des congés, à un moment où sa maison brûle. Des congés interrogateurs sur ses réelles capacités à gérer la police nationale, comme l’ont craint bien de gens, quand   fut nommé à ce poste, ce lieutenant colonel, qui a passé de longues années hors du Bénin, dans des missions onusiennes.

Wandji A.

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