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Indiscipline, vandalisme et autres actes d’insubordination en pleine période de négociation et de  médiation. Voilà qui met au grand jour l’inconscience des étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), dans la résolution du bras de fer  qui les oppose depuis quelques semaines à l’équipe rectorale. Les faits sont encore visibles et déplorés par des enseignants, des parents d’étudiants et les étudiants eux-mêmes. Ils trouvent incohérent le comportement de ces étudiants d’empêcher le déroulement des activités académiques dans les autres facultés et écoles de l’Uac, alors que le problème qui agite seulement la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash), est déjà confié au gouvernement, à l’hémicycle, aux anciens responsables étudiants, aux syndicats de l’enseignement supérieur et mieux, aux centrales et confédérations syndicales. Comment des étudiants peuvent-ils chercher une chose et son contraire ? Se demande l’opinion publique. Cet acte ignoble, laisse croire que ces mêmes étudiants religieusement écoutés, il y a quelques jours par les autorités, sont soutenus dans leur sale mission par des mains invisibles. Face à cette situation, le rectorat aurait encore raison lorsqu’il infligerait de nouvelles sanctions puisqu’il s’agit de nouveaux dégâts enregistrés. Le dommage est créé et il faudra trouver les auteurs ou à défaut corser la sanction du conseil des professeurs ayant décidé de l’invalidation de l’année académique à la Flash et de l’exclusion de 21 étudiants de l’Uac pour 5 ans. En un mot, les étudiants ont de leur propre gré, porté un coup à la médiation en cours pour un règlement à l’amiable. Des faits qui viennent renforcer les décisions du rectorat. Par contre, la question qu’il convient de se poser, est de savoir, comment les syndicats et ‘’médiateurs’’ gèrent-ils la crise avec les étudiants pour que de tels actes se poursuivent sur le campus ?

 Wandji A.