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Le triomphe de la vérité

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Edito: L’indépendance financière


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logo journalUne chose m’a toujours choqué : pourquoi tant de salariés, à la fin de trente années de carrière, n’ont que deux choses à faire valoir, leur maison et leur voiture ? Par contre, il existe des gens dans notre quartier, dans notre village qui travaillent à leurs heures et passent le reste du temps à s’occuper de leurs loisirs, de leur santé et surtout de leurs familles. La réponse à toutes ces questions m’a été fournie en lisant le livre de Robert Kiyosaki intitulé « Père riche, père pauvre ».

Dans cet ouvrage qui est désormais un best-seller mondialement connu, l’auteur explique les raisons pour lesquelles la plupart des gens sont financièrement dépendants. «J’ai eu deux pères, explique-t-il, l’un riche et l’autre pauvre.» De ces deux pères, il reçoit une double culture: scolaire par son père biologique, un intellectuel qui mène une carrière de directeur au Ministère de l’éducation d’Hawaii; entrepreneuriale par son père spirituel, un self-made-man qui a déserté les bancs de l’école très tôt. Si les deux pères rencontrent chacun un vif succès dans leurs carrières respectives et gagnent tous deux des revenus substantiels, celui qui détient les diplômes éprouvera tout au long de sa vie des difficultés financières alors que le père «inculte» s’enrichira au point de devenir l’une des premières fortunes d’Hawaii. Comment expliquer ce paradoxe?

En fait, cela provient de l’éducation de base que nous recevons tous. D’une manière générale, les écoles ont été conçues pour produire de bons employés et non des employeurs. Lorsqu’un «père pauvre» conseille à son enfant d’étudier avec application afin de décrocher un emploi stable au service d’une bonne entreprise ou de l’administration publique, le «père riche» prodigue le même conseil afin que son enfant trouve une bonne entreprise à acheter. De la même manière, le «père pauvre» apprend à son enfant à écrire un CV impressionnant pour décrocher un emploi alors que le «père riche» lui apprend à rédiger de solides projets financiers pour créer des emplois. Le «père pauvre» interdit les discussions d’argent à table, le «père riche» les encourage. Quand le «père pauvre» répète à longueur de journée «nous n’avons pas les moyens d’acheter cela», le «père riche» interroge: «quelle action devons-nous entreprendre pour avoir les moyens d’acheter cela?» Pendant que le père pauvre rêve pour son enfant d’entrer à la fonction publique, le père riche pense à comment lui donner les outils pour être un bon manager pour recruter des employés qualifiés et les mener avec intelligence pour atteindre les buts de l’entreprise.

Il y a aussi que nous sommes pris au piège par nos habitudes. «Ce qui compte dans la vie, note Kiyosaki, ce n’est pas combien d’argent vous gagnez, mais les sommes que vous parvenez à conserver.» Autrement dit, le plus important, c’est surtout ce que vous parvenez à épargner pour vous, après toutes vos dépenses. Un emploi n’est qu’une solution à court terme pour un problème à long terme. Les factures ne tombent-elles pas invariablement à la fin de chaque mois? Pour s’en sortir, beaucoup de gens travaillent toute leur vie comme des forcenés afin de payer leurs dettes, entretenir leur train de vieou pour montrer à leurs proches leur statut social. La règle d’or de l’indépendance financière est d’investir dans des actifs qui génèrent des revenus. «Un des problèmes inhérents au milieu scolaire est que vous devenez ce que vous étudiez. Si vous étudiez la cuisine, le droit ou la mécanique, vous devenez cuisinier, avocat, mécanicien et ainsi de suite. Vous consacrez par la suite toute votre vie active à l’entreprise d’un autre et contribuez ainsi à enrichir cette personne», écrit Robert Kiyosaki. C’est pire encore pour la fonction publique. On y consacre sa vie pour les autres, en oubliant que l’essentiel n’est pas de travailler mais de vivre et de vivre décemment.

Pour atteindre la sécurité matérielle, il est impératif de créer de faire prospérer ses propres affaires. «Conservez votre emploi de jour et mettez-vous à acheter des actifs », conseille Kiyosaki. Souvenez-vous de ceci : il faut que votre argent travaille pour vous.Il faut que vos dépenses vous génèrent des revenus capables de satisfaire vos besoins. Sinon, vous passerez votre vie à courir après l’argent, en oubliant votre santé, vos loisirs et votre famille.

Par Olivier ALLOCHEME

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