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De retour d’une conférence syndicale annuelle tenue à Dakar au Sénégal, les confédérations et centrales syndicales ont donné leur position au sujet des statuts particuliers des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire signés par le chef de l’Etat. Il s’agit de la CGTB de Pascal Todjinou, de la CSA-Bénin de Dieudonné Lokossou, de la Cosi-Bénin de Noël Chadaré, de la CSPIB de Christophe Dovonon et de la CSUB. Dans un point de presse donné le jeudi 03  décembre 2015 à la Bourse du Travail, elles ont approuvé l’acte du Gouvernement. Le secrétaire général de la CSA-Bénin, Dieudonné Lokossou, a réclamé au nom de ses camarades, la paternité de cette victoire. Orateur principal, Dieudonné Lokossou a planté le décor des interventions qui se résument à la victoire syndicale. Une victoire qu’il a invité les enseignants à célébrer au regard du contenu des statuts. Pour lui, « les usurpateurs doivent cesser la grève éternelle et laisser les enseignants jouir de leur droit ». Cette victoire n’ayant pas été effective sans le soutien du Front, le secrétaire général de la CGTB, Pascal Todjinou, a félicité tous  ceux qui ont renforcé la lutte. Comme son prédécesseur, il a appelé les enseignants à se méfier des intoxications dont usent certains syndicats pour empêcher les apprenants de se diriger vers les salles de cours. En outre, le conférencier, secrétaire général de la Cosi-Bénin, est quant à lui revenu sur les avantages enregistrés. A l’en croire, en dehors des indemnités, c’est parce que les relevés des conclusions ont été signés que les enseignants ont bénéficié   des 10.000 fcfa de septembre 2015 avant les statuts. Noël Chadaré pense que « les temps sont révolus et le travailleur ne doit plus être en perpétuel mouvement sans travailler ». Des propos renchéris par le secrétaire général de la CSPIB, Christophe Dovonon, qui a lancé un vibrant appel aux enseignants à respecter le mot d’ordre du Front d’action des syndicats de l’éducation pour plutôt célébrer leur victoire. Par ailleurs, le porte-parole de ce front, Maxime Okoundé, et biens d’autres responsables enseignants ont salué les conseils des confédérations syndicales sans lesquels la victoire n’aurait pas été  effective.

Emmanuel GBETO