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Le triomphe de la vérité

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Au Nom de la vérité: Le ministère des sports responsable du drame


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La rencontre de la 2ème journée des éliminatoires de la Can 2017 entre le Bénin et le Mali continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. En plus de la prestation mitigée des internationaux béninois, il y a eu deux supporters qui ont perdu leur vie pendant le match. Les organisateurs sont les seuls et uniques responsables de ce drame.
Les sieurs Christophe Kpokpoya et Francis Comlan Houngnibo ont perdu leur vie au stade de l’Amitié de Kouhounou le dimanche 06 septembre 2015 aux environs de 15h 55mn. Ils étaient arrivés dans la joie et l’allégresse, pensant pousser à la victoire le Onze national béninois comme des milliers de Béninois.  Malheureusement, ils ne repartiront plus jamais chez eux sur leurs deux pieds. Ils ont péri dans une bousculade intervenue dans l’un des gradins les plus fréquentés lors des matches importants à Kouhounou. Lors de sa sortie médiatique mardi dernier, le directeur du Fonds national pour le développement des activités de la jeunesse, des sports et des loisirs, El Farouk Soumanou, a estimé que l’entrée E1 n’était pas prévue et que c’est l’incivisme des supporters qui a occasionné ce drame. Après cette part de vérité du D/Fndajsl, selon les informations dignes de foi qui nous sont  parvenues, s’il est vrai que l’ouverture de cette entrée n’était pas prévue,  ce sont les organisateurs mêmes qui ont rompu ce dispositif. Lorsque des centaines de supporters se sont agglutinés à cette entrée, des responsables ont intimé l’ordre qu’on déverrouille la porte. Ils étaient arrivés à cette entrée avec seulement deux forces de l’ordre. Face à la furie des spectateurs, ils ont cédé. Les mouvements ont été dès lors incontrôlés au point où bousculade et étouffement s’en sont suivis.

Le retrait d’agrément qui tue des supporters
De mémoire d’homme, rares sont les matches au cours desquels des supporters sont morts au Bénin et particulièrement au stade de l’Amitié de Kouhounou. Le Bénin a déjà connu plusieurs bureaux exécutifs dans l’histoire de son football. Malgré les nombreuses crises et les mésententes à l’interne, il n’y a jamais eu de pertes en vie humaine lors des matches organisés par la Fbf. C’est la première fois que de façon ouverte, le ministère de tutelle décide de retirer l’agrément au comité exécutif. Il a suffi l’organisation d’un match après cet acte pour que d’innocentes personnes perdent la vie. Cette coïncidence mérite d’être relevée parce que lorsqu’on retire l’agrément, cela suppose d’office cessation des activités liées à la discipline incriminée. Le ministère n’a pas compétence à se substituer à la fédération.

Les chargés de sécurité reconnus par les instances de football écartés    
Un match de l’équipe nationale ne doit pas donner lieu à des règlements de compte. C’est ce que les organisateurs ont oublié dimanche dernier. Ce n’est pas parce qu’on ne partage pas les mêmes points de vue que quelqu’un que son expertise et son savoir-faire seront remis en cause. Il y a ceux qui sont reconnus pour leur managériat en matière de matches de football. Le directeur général de la police nationale, Philippe Houndégnon, qui est l’expert Fifa en la matière a été écarté du fait qu’il est  président de la ligue Atlantique-Littoral, a-t-on appris. Le commandant Azinlo, même à la retraite, pouvait être associé à ce genre de rencontre pour éviter tout dérapage et toute légèreté parce qu’il fait partie des rares cadres formés pour la sécurité dans les stades. Au finish, pour une œuvre d’intérêt national, ce fut avec une bonne dose de népotisme, gabegie, copinage, légèreté, arrogance… que les responsables à divers niveaux de l’organisation ont fonctionné. Au nom de la vérité, des têtes doivent tomber et justice doit être rendue aux familles éplorées.

Par WANDJI

 

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