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Le triomphe de la vérité

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Claudine Prudencio à propos de la marche de l’UNAMAB : « Je me battrai avec d’autres députés pour les magistrats »


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Prudencio netL’honorable Claudie Prudencio n’est pas restée indifférente à la marche organisée hier par l’UNAMAB, les syndicats et autres organisations sociales pour protester contre la proposition de loi portant suppression du droit de grève aux magistrats. Elle a juré se battre à leurs côtés avec d’autres députés pour que cette loi ne soit jamais votée.

L’Evènement Précis : En tant qu’élue du peuple, est-ce que vous comprenez les manifestations des magistrats contre la proposition de loi portant modification de l’article 18 de la loi portant statut de la magistrature et qui vise à leur interdire le droit de grève?

Claudine Prudencio : Certes, je suis députée à l’Assemblée nationale, membre de la mouvance présidentielle et membre de la majorité parlementaire. Mais par rapport à ce dossier, j’ai un point de vue qui est différent de celui de certains de mes collègues signataires de cette proposition de loi. Les magistrats sont des travailleurs comme tous les autres. Pourquoi leur interdire le droit de grève ? Je les soutiens dans ce mouvement et je me battrai avec d’autres collègues députés pour cette cause. Il faut que les magistrats comprennent que la cause n’est pas seulement la leur. C’est notre cause à nous tous. Nous sommes tous Béninois et nous serons toujours derrière eux. Au temps du Général Mathieu Kérékou, on disait que le panier de la ménagère est vide. Aujourd’hui, le panier de la ménagère est troué. On ne parle pas de ça et c’est comment faire pour clouer le bec aux magistrats. Je ne suis pas du tout d’accord. Je suis avec les magistrats et on va se battre jusqu’au bout.

Est-ce la raison pour laquelle vous étiez aux côtés des magistrats tout à l’heure sur l’esplanade de l’Assemblée nationale ?
Tout à fait. Ceci, pour leur dire que je me battrai à leurs côtés pour que ce droit de grève ne leur soit pas retiré.

On vous a récemment entendu dans les médias où vous vous prononciez sur le dossier ‘’Epine dorsale’’. Est-ce qu’au-delà de ce dossier, c’est l’ensemble des hommes d’affaires Béninois que vous défendiez ?
Je ne défends pas uniquement le dossier ‘’Epine dorsale’’. Je défends tous les hommes d’affaires nationaux parce que ces hommes d’affaires sont brimés. Je n’accepterai jamais ça parce que le Bénin appartient à nous tous. Ceux qui font ces genres de choses doivent savoir que la roue tourne et tournera toujours. Pour le dossier ‘’Epine dorsale’’, je continue de dire que le chef de l’Etat même m’a demandé de lui suivre personnellement cela et je l’ai fait jusqu’à maintenant. Pourquoi brimer un homme d’affaire national qui remplit les conditions pour un projet ? Le chef de l’Etat m’a demandé de tout faire pour que Samuel Dossou, puisque c’est de lui qu’il s’agit, commence la construction du Port sec de Parakou parce qu’il a des problèmes politiques au niveau de Parakou qu’il souhaite résoudre. Sans même une convention signée, Samuel Dossou a injecté des milliards de Fcfa dans le projet du Port sec de Parakou. Mais aujourd’hui, on ne veut plus lui signer la convention et c’est un autre homme d’affaires étranger qui, dans la convention qu’il envoie au Bénin, dit qu’il veut avoir l’exclusivité dans ce projet. Le même homme d’affaires étranger veut exproprier Samuel Dossou du projet de construction de chemin de fer alors qu’il a gagné l’appel d’offre international. Est-ce qu’on peut accepter des choses comme ça ? J’ai pris mon bâton de pèlerin pour rétablir la vérité et tout le temps, ce sont des coups de fil, des menaces de mort que je reçois.

Propos recueillis par Hugues E. Patinvoh

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