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Le triomphe de la vérité

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Déclaration du DGa/des pharmacies à propos du dossier UBIPHARM:« L’Ordre des pharmaciens a peur de la concurrence »


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La vérité a fini par jailli, le droit est dit et l’Ordre national des pharmaciens du Bénin (Onpb) devra sans doute saisir un autre dossier autre que le dossier Ubipharm-Bénin. C’est ce qu’il faut retenir de l’intervention du Directeur général adjoint de la pharmacie, du médicament et des laboratoires (DGPML), Nicolas Sodabi. Il était hier, jeudi 08 mai, dans l’émission « Pour ou Contre » de la chaîne de télévision privée Golfe TV. Programmé pour un débat contradictoire à face avec un membre de l’Onpb, il s’est retrouvé seul. Constat, l’Onpb a choisi la politique de la chaise vide et mieux, puisque que c’est de deux institutions qu’il s’agit pour ce débat et non de deux personnes, l’émission s’est déroulée avec le seul invité qui était sur le plateau de télévision. Intervenant donc au nom du ministère de la santé, il a réussi avec une éloquence prouvant sa maitrise de la situation, apporter la lumière sur le dossier. De son intervention, il ressort que l’Ordre des pharmaciens est dans une politique de diviser pour régner. Pour lui, l’Ordre des Pharmaciens étale en fait, une mauvaise foi, puis s’enfonce dans un entêtement afin de bafouer la légalité. Mais poursuit-t-il, « force doit rester à la loi dans ce dossier et la légalité doit vaincre l’anarchie. En rassurant le peuple de ce que la firme Ubipharm est disponible dans au moins sept pays africain, l’invité a montré la nécessité pour le Bénin d’accueillir Ubipharm pour d’autres raisons qu’il a bien servies à l’opinion publique. En exemple de situation déplorable que l’Ordre laisse les populations vivre, le directeur confie que, c’est Ubipharm-Togo qui approvisionnent parfois le Bénin en cas de rupture de certains médicaments ou qui lui vend des médicaments n’existant pas sur le marché béninois. Il va plus loin expliquant aux populations que « C’est la rupture de certains médicaments qui encourage la vente illicite qui n’est pas du goût du gouvernement, en raison de ses méfaits sur la santé humaine. En outre, si pour certains pharmaciens, les actionnaires de Ubipharm-Bénin doivent être uniquement des pharmaciens, le représentant du ministère a apporté des clarifications. Il a d’abord salué le capital de Ubipharm-Bénin qui est de 500 millions de francs contre 100 millions exigés par les textes. Et ensuite, il a pris appui sur le décret  N°2450 en son article 5 régissant la procédure d’attribution pour briser cette appréhension que le camp d’en face de cet aspect du dossier. « Je clame haut et fort que ce n’est pas vrai. Des opérateurs économiques peuvent eux aussi être actionnaires majoritaires selon les textes » rectifie Nicolas Sodabi. Par ailleurs, il est également revenu sur le bruit que fait actuellement l’inter ordre des médecins du Bénin sur la loi qui vise à réorganiser la profession médicale, aujourd’hui sur la table des députés. La seconde partie de l’émission qui a été consacré aux interventions des citoyens n’a fait que soutenir le ministère et le gouvernement dans cette décision qui montre que « la procédure d’attribution n’est pas violée ».

Emmanuel GBETO

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