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Le triomphe de la vérité

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Descente du ministre d’Etat dans la commune de Sakété: François Abiola s’imprègne des réalités de la Lépi sur le terrain


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1- les ministres Abiola et Bako procèdent à la coupre de ruban...Le ministre d’Etat, le professeur François Abiola était, le vendredi 28 mars à Sakété pour s’imprégner de l’évolution de l’audit participatif de la Liste électorale permanente informatisée (Lepi). A l’occasion,les populations ont plaidé pour une prorogation du délai fixé et lui ont fait savoir les difficultés qui font trainer l’opération.

Dans la commune de Sakété, 69.281 citoyens s’étaient inscrits en 2011 dans le cadre de la Lépi. A la date du vendredi 28 mars, 31.287 ont fait l’audit participatif. Soit un taux d’environ 45% par rapport au nombre d’inscrits, il y a trois ans. Or, pour cette première étape de la correction de la Lépi,la commune devait enregistrer au minimum100.000 citoyens,a indiqué le maire Raliyou Arinloyé. Par conséquent, se désole-t-il, l’opération a timidement évolué dans cette localité.La visite du professeur François Abiola, à juste titre, a été perçue comme un signal fort pour sensibiliser les populations qui trainent encore les pas. C’est pourquoi, accompagné du chef de l’hôtel de ville, du président des Cca, M.Cyprien Akélé,il a parcouru différents points d’exécution de l’opération au niveau des arrondissements.La première phase est la rencontre des sages et notables, les jeunes et femmes dans l’enceinte de la mairie. Là, plusieurs difficultés ont été relevées. Au nombre de celles-ci,signalent les populations, on a l’indiscipline et le retard au poste des agents recenseurs, le mauvais emplacement de certains bureaux, le manque criard de matériels sensibles, notamment« le formulaire bleu- clair » devant permettre d’inscrire les omis de 2011 et la faible communication autour de l’audit.Mais, le sieur Saliou Adjiboyrihan estime qu’au-delà de ces difficultés émanant, d’une part, des agents et d’autre part des responsables du Cos-Lépi,il y a le manque de volonté des populations. A cet effet, il a souhaité que les dirigeants prolongent le délai et adoptent une mesure pour contraindre les populations à s’inscrire. Car, justifie-t-il, il s’agit d’un acte républicain et non politique.Le ministre d’Etat s’est aussi rendu au poste de vote d’Igboyè, la localité où il s’est fait enregistrer.Par la suite, tour à tour, il a rendu visite aux agents du Cos-Lépi de l’EPP de Gbokou, de Kossi, d’Araromi, des arrondissements d’Aguidi, d’Ita- Djèbou et autres.

 La loi sur le témoignage, un autre handicap au processus

A chaque étape de sa visite, le ministre Abiola a recueilli les difficultés des agents recenseurs. Il ressort de leurs récits qu’il se pose un problème au niveau de l’application de la loi portant témoignage au cas où le citoyen ne se serait pas présenté avec une pièce d’identité ou son acte de naissance.Le cas échéant, selon les dispositions de ladite loi, l’intéressé doit se présenter avec trois témoins plus âgés d’au moins dix ans. Sur le terrain, il est très difficile pour les adultes nés, il y a près d’une soixantaine d’années et qui sont sans pièce,de trouver les trois témoins et dans les conditions exigées par la loi. Pour ce faire, les agents ont plaidé pour un contournement de cette disposition législative. Autrement, bien de personnes risquent d’être laissées. Malgré leur désir d’accomplir leur devoir citoyen.

Esckil AGBO

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