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Il porte la plume du journaliste critique français, Roger-Pierre Turine. Il est édité par “Fine Art Publishing” et il est baptisé ” Les Destins de Zinkpè”. Un livre monographique qui retrace la vie d’un nom “Zinkpè” dont les qualités professionnelles de plasticien transcendent les frontières nationales. Après le lancement de ce livre à Bruxelles en Belgique, l’artiste a jugé utile de le transporter aux contemporains béninois afin qu’ils l’apprécient. Face à la presse locale hier au Village Laico sis à Fidjrossè à Cotonou, il a éclairé, avec l’appui de sa distributrice, la directrice de la galerie d’art Sandra Delvaux Agbessi, sur le contenu de l’ouvrage. Selon ses explications, l’auteur du livre qui l’a découvert depuis plusieurs années déjà a jugé utile de porter un regard critique sur sa vie et sa profession pour mieux le faire connaître à ceux qui l’ont déjà connu ou qui ne le connaissent pas encore. Trois principales dimensions de l’artiste ont retenu l’attention du critique d’art. A travers l’ouvrage, on découvre donc, à la fois, Dominique Zinkpè plasticien, peintre et dessinateur. Des dimensions professionnelles de l’artiste qui paraissent désormais difficilement dissociables de sa vie privée que l’auteur du livre s’est vu contraint d’éplucher et d’en sortir l’essentiel pour ses lecteurs. On retient globalement sur cet aspect de l’artiste plasticien, qu’il est issu d’une famille de sept membres dont il est le benjamin. Roger-Pierre ne s’est pas non plus empêché de ramener Dominique Zinkpè dans son quartier résidentiel sis à Fidjrossè à Cotonou pour ainsi plonger ses lecteurs dans le vécu quotidien de l’artiste qui est, aujourd’hui, la fierté du Bénin à l’échelle internationale. Une fierté que partage désormais Mme Sandra Agessi, la Directrice de la Galerie d’arts basée à Bruxelles qui, depuis une décennie déjà, a noué une relation solide avec l’artiste pour distribuer ses œuvres en Europe. « J’ai découvert Dominique Zinkpè depuis 10 ans. C’est un artiste complet. Il est extrêmement dense. C’est pourquoi j’ai décidé de ne plus le lâcher », a témoigné Mme Sandra Agbessi hier lors de la rencontre avec les journalistes.
Donatien GBAGUIDI
