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Après l’épisode de sa garde à vue, soixante douze (72) heures durant dans les locaux de l’OCERTID, le ministre de l’environnement, de l’habitat et de l’urbanisme (Mehu), Blaise Ahanhanzo-Glèlè n’est pas encore au bout de ses peines. Et pour cause, diverses pressions s’accentuent pour le faire quitter l’équipe gouvernementale de Boni Yayi.
Pour les auteurs de ces manœuvres, il s’agit d’amener le représentant de la Renaissance du Bénin (RB) au sein du gouvernement à sauver son honneur sali à travers la démission. Pour eux, en effet, après « l’humiliation » subie par le ministre à travers la décision du Procureur de faire fi de son statut de membre du gouvernement pour ordonner sa garde à vue, Blaise Ahanhanzo-Glèlè a vu son honneur fortement entaché. Aussi, en digne prince d’Abomey et futur chef de la collectivité Ahanhanzo-Glèlè, il importe pour lui de faire fi de toutes les considérations pour démissionner au plus tôt du gouvernement de la Refondation.
Pour le principal intéressé, cependant, cette option n’est pas encore à l’ordre du jour. Selon lui, seul le Chef de l’Etat est habilité à mettre fin aux fonctions républicaines qu’il assume depuis quelques mois. C’est pourquoi, le ministre Blaise Ahanhanzo-Glèlè a choisi de continuer à assumer dans toutes leurs plénitudes ses charges au service de la nation béninoise jusqu’à nouvel ordre.
Jean-Claude D. DOSSA
