Visits: 0

Le Bénin ne jouera pas contre l’Egypte ce samedi au Caire en rencontre amicale. En effet, la délégation béninoise n’a pas quitté Cotonou. Raison évoquée : l’insécurité. Le pays avait connu un jour triste il y a quelques mois lors d’une rencontre de championnat à Port-Saïd. Il y a eu 74 morts. Le contexte est toujours difficile dans le pays des Pharaons.

Par ailleurs, le printemps arabe n’a pas encore fini de faire des émules. La situation est telle que l’Egypte n’est pas forcement le meilleur endroit au monde. Selon les informations qui nous sont parvenues, ce sont tous ces éléments réunis qui ont fait déchanter la partie béninoise. Aux dernières nouvelles, selon les mêmes sources, un groupe armé est venu saccager le siège de la fédération égyptienne de football.

Donc « le Bénin ne peut pas se mettre dans ce jeu. C’est pourquoi nous avons décidé de ne pas nous rendre dans ce pays », a conclu ce responsable qui a voulu requérir l’anonymat. Les coéquipiers de Stéphane Sessègnon devront patienter un peu avant de trouver un adversaire avec qui se mesurer.

José Mathias COMBOU

                                                                                                                            L’amateurisme continue

Quelle est cette façon de gérer le football béninois ? On dirait que ceux qui gèrent notre football ne prennent pas les Béninois au sérieux. C’est vrai que les raisons évoquées pour annuler la rencontre sont réelles. Mais ce n’est pas aujourd’hui que l’Egypte est dans la tourmente aussi bien sportivement que socialement. Pourtant, on a choisi ce pays pour aller faire un match amical. Et c’est à 48h de la rencontre qu’on se rend compte que le pays est hostile. Ce n’est quand même pas le seul pays qui a le même profil que les Fennecs d’Algérie, futurs adversaires des Ecureuils. Il faut que les responsables à divers niveaux soient plus professionnels dans la gestion d’une équipe déjà assez agonisante.