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Boni YAYI et sa suite sont descendus à Kétou dans l’après-midi du jeudi 23 Août pour s’enquérir de l’évolution des travaux de construction du centre Songhaï de cette localité. Ce centre de 104 hectares est animé par 56 gestionnaires de ferme ayant suivi des formations théorique et pratique au Projet Songhaï de Porto-Novo.
Il faut remarquer que, pour ces agriculteurs modernes, le niveau minimum d’études est le Bac. Le centre Songhaï de Kétou reste, pour le Docteur Boni YAYI, une de ses priorités dans la démarche visant le redressement économique et social. Car, a-t-il confié à l’assistance, « les renouveaux démocratique et économique sont liés ». Il a invité surtout la jeunesse de Kétou à redoubler d’efforts afin de réaliser son destin. Pour le Président de la République, beaucoup de défis sont à relever.
Il s’agit notamment de la problématique de la paix, de la sécurité et de la stabilité socio-politique pour que le Bénin affiche une bonne image dans le concert des nations. L’accent sera aussi mis sur la sécurité alimentaire en relation avec l’emploi de la jeunesse. Tout en remerciant les partenaires au développement, il a insisté sur le soutien combien important de la Représentante du PNUD au Bénin dans le secteur de l’agriculture qui reste, quoi qu’on dise, la mère nourricière de l’économie béninoise.
Selon Boni YAYI, la promotion des filières agricoles, permettra de juguler la crise alimentaire qui embrase presque toute l’Afrique et le monde. La conservation et la transformation des produits vont créer beaucoup d’emplois aux jeunes qui ne doivent plus forcément avoir l’ambition d’être des agents permanents de l’Etat. Le premier magistrat du pays a, par ailleurs, invité la jeunesse à redoubler d’ardeur et à saisir l’opportunité de promotion agricole.
Il faut noter la forte représentation des personnalités non moins importantes à cette visite. Entre autres, le ministre Jean-Michel Abimbola de la culture, natif de Kétou, le préfet François Houessou de l’Ouémé-Plateau, les élus locaux, les têtes couronnées, sages et quelques maillons de la chaîne hiérarchique du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (tMAEP), qui ont gagné l’attention des populations. Ce projet de développement agricole va consommer, a-t-on appris, un financement de 23 milliards.
C’est pourquoi le Chef de l’Etat a appelé toutes les affinités politiques à s’unir et soutenir l’initiative pour que prospères les couches sociales. Alors, « si vous êtes prêts, je suis prêt », a-t-il signifié à travers ses mots de d’encouragement dans l’espoir de procéder en septembre prochain à l’inauguration de ce centre.
Pierre-Claver ADJAGNON (Coll)
