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Les membres des Centres Afrika Obota Togo, Mali et Burkina Faso ont entamé une caravane dans les pays de la sous-région afin de sensibiliser les autorités sur les enjeux de la libre circulation des personnes dans l’espace CEDEAO. Dans ce cadre, ils ont rencontré mardi les autorités béninoises pour échanger sur le sujet.

Le déplacement sur Cotonou, selon Franck Képomey du Centre Afrika Obota Togo, entre dans le cadre des activités de l’information, de sensibilisation et de communication sur la libre circulation des personnes dans l’espace CEDEAO. Ce programme financé par le Fonds de la migration CEDEAO Espagne vise à sensibiliser les populations et les acteurs qui interviennent dans les actions concourant à la libre circulation des personnes et attirer leur attention sur les différents actes et engagements des Etats à cet effet.

C’est un programme subdivisé en quatre volets à savoir, le volet éducation et plaidoyer sur le long du corridor Mali-Ouaga, Ouaga-Togo et Togo-Cotonou. Le second volet est destiné à des émissions télévisées et radiodiffusées. En ce qui concerne le troisième volet, des kiosques seront installés aux frontières pour rappeler aux passagers les différentes pièces à fournir pour éviter les tracasseries. La quatrième activité permet aux journalistes d’investigation de passer par les frontières pour vivre les tracasseries routières dont sont victimes les passagers et d’en faire cas dans les médias.

A Cotonou, la délégation a rencontré les ministres des Affaires étrangères et de l’intégration africaine et des transports. Ces derniers ont apprécié la démarche des membres des différents Centres Afrika Obota et ont souhaité que leurs collègues soient imprégnés de leurs plaidoyers. Ce que ne nie pas Somé Arcadius Nestor, secrétaire national adjoint de Centre Afrika Obota du Burkina Faso qui reconnaît que les autorités ont adhéré à la cause et ont marqué leur disponibilité pour les actions allant dans ce sens.

Daba Coulibaly membre de CAO Mali exprime sa reconnaissance envers les autorités béninoises qui n’ont ménagé aucun effort suite à leur sollicitation. Guy Fabien Djibodé, administrateur de CAO Bénin a, pour sa part, remercié les autorités béninoises qui n’avaient pas été averties mais qui ont répondu promptement et reçu les membres de CAO du Togo, du Mali et du Burkina Faso.

Bruno HOUESSOU