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Poing levé, Frédérice Béhanzin et les siens veulent arracher l’économie béninoise des mains apatrides
Le Chant d’oiseau de Cotonou a servi de cadre hier, jeudi 2 février 2012, à une conférence de presse du mouvement des Jeunes patriotes. Organisée autour des réformes portuaires, notamment du Programme de vérification des importations de nouvelle génération (PVI-NG), la rencontre a été l’occasion, pour Frédéric Béhanzin, le leader des Jeunes patriotes du Bénin, de lancer « un appel patriotique à toute la jeunesse béninoise pour qu’elle se donne la mission de renseignement et de dénonciation afin de sauver l’économie béninoise des mains apatrides ».
C’est une salle archicomble qui a accueilli les nombreux jeunes, hommes, femmes, de toutes les conditions venus répondre à l’appel des jeunes patriotes du Bénin. Après l’échauffement de la salle avec des slogans vantant les mérites du PVI-NG et les réformes du gouvernement du président Boni Yayi, Frédéric Béhanzin, le porte- parole des jeunes patriotes a planté le décor.
Au menu de l’adresse du porte-parole des « Boucliers humains pour la défense de la patrie », le PVI-NG, l’une des réformes phares engagées par le gouvernement de la Refondation et de son chef, le Docteur Boni Yayi, en vue de faire du Port autonome de Cotonou, l’un des plus compétitifs de la sous-région. Après un rappel succinct et exhaustif des objectifs avantageux du PVI-NG, et de la mission d’assistance et d’appui de la Société Bénin Control S.A chargée de sa mise en application, Frédéric Béhanzin a pointé un doigt accusateur sur « les criminels économiques », qui selon lui, « veulent continuer dans la tricherie et le sabotage économique ».
Brandissant des preuves qui plus tard seront confiées à la presse, le leader des Jeunes patriotes du Bénin a démontré la mauvaise foi des « ennemis de l’économie » nationale qui, par leurs pratiques peu orthodoxes veulent « faire échouer les réformes », et partant, ruiner l’économie béninoise. Abandon de la frontière d’Hilla-Condji au profit des « couloirs entretenus par les douaniers », c’est-à-dire les zones non couvertes par les dispositifs du PVI-NG, notamment les axes de brousse, bradage de véhicules, utilisation plus d’une même quittance pour des conteneurs de produits différents, dépotage à domicile, etc.
Les exemples n’ont pas manqué et ont suscité la colère et l’indignation parmi les nombreuses personnes ayant effectué le déplacement du Chant d’oiseau. Constatant que « « l’heure est grave et préoccupante », Frédéric Béhanzin a estimé qu’il est temps pour l’Etat béninois de prendre ses responsabilités et de « punir à la hauteur du crime commis » ces fossoyeurs de l’économie de toute une nation. Il n’a pas manqué d’interpeller les jeunes béninois sur la mission qui leur revient.
Plus qu’une mission, elle se résume, selon le porte-parole des Jeunes, à un devoir citoyen qui consiste à « alerter l’opinion nationale et internationale, d’apporter tout leur soutien au Chef de l’Etat, au gouvernement et à la société Benin Control ». Acquis à la cause des réformes et aux idéaux du mouvement, c’est satisfait que les jeunes béninois ont pris note du rôle qui leur revient dans la sauvegarde de l’économie de leur pays.
Flore S. NOBIME
