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Lutte contre la criminalité faunique au Bénin: Trois trafiquants emprisonnés à la prison civile de Lokossa


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trois-trafiquants-arretesLa justice décide du sort d’un nouveau lot de spécialistes trafiquants d’ivoires. Il  s’agit de Gérard Gbénonchi, Mongbégnon Kpétodé et Jean-Luc Eki.  Interpelé pour trafic d’ivoire à Aplahoué, ils écopent tous de quatre mois de prison ferme. La sentence est tombée le jeudi 8 Décembre 2016 au tribunal de première instance de deuxième classe d’Aplahoué. En dehors de l’emprisonnement, ils doivent chacun, une amende de100.000F Cfa. Le juge qualifiant les faits, a parlé de détention de défense d’éléphant, espèce intégralement protégée. Et l’article 153 de la loi n°2002-16 du 18 Octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin, « punit d’une amende de 100 000 à 500 000F et/ou d’un emprisonnement de 3 mois à 3 ans,  quiconque  détient des animaux sauvages sans le permis requis ; fait circuler des trophées ou des dépouilles sans certificat d’origine ; commercialise la viande de chasse en dehors des cas permis … ». Et ces trafiquants ont été pris en fragrant délit, les éléments des commissariats d’Aplahoué et d’Azovè avec le soutien technique du programme: ‘’Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore (AALF-BENIN). Ils ont voulu commercialiser un morceau d’ivoire pesant 2 kilogrammes. Cette condamnation de ces trafiquants à quatre mois de prison plus amende, vient après les décisions des tribunaux de Cotonou et de Natitingou qui ont condamné respectivement les trafiquants à 2 mois et 3 mois d’emprisonnement ferme. Certes, la justice prononce des sentences suivant les articles de la loi citée supra. Mais il est vivement souhaité que les décisions soient plus dissuasives pour décourager les braconniers et trafiquants afin de protéger les ressources naturelles. Prononcer la peine maximale à l’encontre des trafiquants serait un exploit que la justice béninoise ferait dans le sens de la lutte contre la criminalité faunique. C’est vrai qu’il n’est jamais tard pour mieux faire. Mais au regard des massacres que subissent les éléphants, les espèces intégralement protégées en général, la justice jouerait vraiment sa partition à travers des décisions plus corsées, pour accompagner le gouvernement dans la lutte contre la criminalité faunique au Bénin.

Emmanuel GBETO

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