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La Directrice et Représentante Régionale du Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (Pnue), Bureau Afrique, Dr Juliette Biao Koudénoukpo et le Recteur par intérim de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) ont tenu, le samedi 10 décembre à la Salle des Actes du Rectorat de l’Uac, une séance de travail. La nécessité de réaffirmer la place centrale de la recherche universitaire dans toute politique de développement au niveau d’une nation a meublé cette rencontre à laquelle ont pris part plusieurs cadres des différentes facultés de l’Uac.
“Les bonnes politiques engendrent de solutions durables, à condition que ces politiques soient fondées sur la science”, a déclaré la Directrice Régionale du bureau Afrique du PNUE au cours de la réunion. L’interface entre science et politique a été régulièrement assurée par le PNUE à travers les rapports annuels sur l’écart ou les lacumes en termes d’adaptation aux changements climatiques, également sur la base desquels les leaders africains forment leur position commune, lors des négociations sur le climat. Pour Dr Biao Koudénoukpo, il est important qu’en amont les universités, y compris celle au Benin, jouent un role crucial dans l’éducation au changement de comportement des citoyens par rapport aux problèmes climatiques et à la gestion des ressources naturelles et l’environnement en général. Auréolé du prestigieux prix du leadership de l’économie verte brillamment décroché à la 6e Edition du World LEADERSHIP CONGRESS & AWARDS organisé la semaine dernière à l’ile Maurice, Dr Biao Koudénoukpo a souligné la nécessité pour l’Uac de se mettre au diapason des grandes questions de l’heure. Pour elle, il s’avère alors indispensable que l’Uac s’interroge sur son rôle en tant qu’institution de recherche dans la prise en compte des problèmes généraux que sont les changements climatiques, les énergies renouvelables, l’économie verte, l’épuisement des sols, la pollution et la gestion des déchets, etc. La réunion a été l’occasion pour la Directrice Régionale du bureau Afrique du PNUE de révéler à l’assistance composée des cadres de la FAST, la FASHS, la FSA, ainsi que des membres du Service de la coopération internationale et du Conseil scientifique, la nécessité d’assurer une synergie entre la politique, le lieu du savoir qu’est l’université, et le developpement. C’est sur la base d’un tel modèle réussi que le pari sera gagné dans le relèvement des defis de gestion durable des ressources naturelles et de l’environnement. Pour finir, Mme Koudénoukpo a recommandé fortement que la gestion des plants d’eau, fasse l’objet d’une attention particulière à l’UAC.
Flore S. NOBIME